Nicolas Sarkozy nie toute implication dans le financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007
L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a pris la parole pour la première fois devant le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre du procès sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Jugé pour “financement illégal de campagne électorale”, “corruption passive”, “recel de détournement de fonds publics” et “association de malfaiteurs”, il a fermement contesté les accusations.
“Vous ne trouverez jamais, non pas un euro libyen, mais pas un centime libyen dans ma campagne”, a déclaré Nicolas Sarkozy le 9 janvier, en affirmant vouloir “la vérité et le droit”. L’ancien chef de l’État a dénoncé “dix années de calomnie”, marquées par “48 heures de garde à vue, 60 heures d’interrogatoire et une décennie d’enquête”. Il a réaffirmé son intention de répondre à toutes les questions des juges tout au long des quatre mois d’audience prévus.
Les accusations et éléments à charge
Selon les magistrats, Nicolas Sarkozy aurait été “parfaitement informé” des agissements présumés de ses proches, impliqués dans des transferts de fonds en provenance du régime libyen de Mouammar Kadhafi. Les juges ont notamment mis en avant un “pacte de corruption” qui aurait été scellé en 2005 entre l’ex-président et le dirigeant libyen.
Plusieurs témoignages et documents alimentent les soupçons. En 2012, Mediapart avait publié une note des services secrets libyens affirmant que 50 millions d’euros avaient été versés pour financer la campagne victorieuse de 2007. Ziad Takieddine, homme d’affaires franco-libanais, avait également déclaré avoir livré trois valises de billets à Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur. Les enquêteurs ont par ailleurs découvert des inscriptions dans un carnet d’un ancien dignitaire libyen, recensant plusieurs versements occultes pour un montant total de 6,5 millions d’euros.
Une défense offensive
À la barre, Nicolas Sarkozy a qualifié l’affaire de “tentaculaire” et dénoncé trois “groupes de menteurs ou d’escrocs”. Il a pointé du doigt le “clan Kadhafi”, affirmant que les accusations ont émergé après ses prises de position contre le dirigeant libyen. Il a également mis en cause les auteurs d’une “soi-disant note sur le financement libyen”, qu’il considère comme un faux, ainsi que Ziad Takieddine, qu’il accuse de nourrir une “haine tenace” à son égard.
Malgré les nombreux éléments avancés par l’accusation, Nicolas Sarkozy rejette en bloc les accusations et continue de plaider son innocence. Il risque jusqu’à 10 ans de prison, 375 000 euros d’amende et une peine d’inéligibilité pouvant aller jusqu’à cinq ans. Le procès, qui a débuté le 6 janvier, se poursuivra jusqu’au 10 avril.
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