Volodymyr Zelensky s’adressera aux députés français ce vendredi 7 juin, avant de rencontrer Emmanuel Macron et Anne Hidalgo. Hier, le président de la République a annoncé le transfert de Mirage 2000-5 à Kiev, tandis que la guerre en Ukraine dure depuis plus de deux ans et que la Russie intensifie ses frappes
Macron et Zelensky signeront aujourd’hui deux accords importants. Ces accords prévoient 650 millions d’euros en prêts et dons à l’Ukraine pour soutenir notamment les collectivités locales et les infrastructures critiques, en particulier énergétiques, ciblées par la Russie.
Le premier accord permettra à l’Agence française de développement (AFD) de recevoir « des fonds prévisionnels de 400 millions d’euros en prêts et de 50 millions de dons jusqu’en 2027 », afin « d’étendre ses activités en Ukraine ».
L’AFD pourra ainsi « déployer toute sa gamme d’instruments (…) pour intervenir en soutien aux collectivités locales ukrainiennes, en coordination et en complémentarité avec les bailleurs déjà présents en Ukraine », a précisé l’Élysée.
Zelensky s’exprimera devant l’Assemblée nationale
Lors de son déplacement en France pour les commémorations du Débarquement, Volodymyr Zelensky prendra la parole aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Accueilli à 9h30 par Yaël Braun-Pivet, il prononcera une allocution d’environ 20 minutes à 9h50.
Ce discours se tiendra dans le cadre de sa visite en France, au cours de laquelle il rencontrera également Emmanuel Macron plus tard dans la journée.
L’opposition considère l’invitation de Zelensky à l’Assemblée comme « inappropriée » avant les élections européennes
Le président ukrainien prononcera dans quelques heures une allocution depuis l’hémicycle, une première depuis le début de la guerre en Ukraine. Cette initiative suscite des controverses, particulièrement à deux jours de l’ouverture des bureaux de vote pour les européennes.
Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains, qualifie l’invitation de « déplacée ». « Nous ne sommes pas là pour applaudir un président d’une autre nation sans avoir un moment pour débattre de ce que la France devrait faire ou ne pas faire », déclare également Manuel Bompard, député insoumis,