Visite de Charles III en France : un monarque francophile dans un environnement familier

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Charles III arrive en France ce mercredi, une terre familière pour un souverain profondément francophile qui a déjà effectué plus de trente séjours dans le pays, où il apprécie tant la culture que la gastronomie

Cette visite diplomatique a pour objectif de réchauffer les relations entre la France et le Royaume-Uni, qui ont été mises à l’épreuve par le Brexit. Cependant, pour ce roi passionné par la France, la visite d’État ne sera pas une corvée. Il est un amateur enthousiaste de l’architecture et de la cuisine françaises, et il parle couramment français.

La passion de Charles pour la France a pris racine dans son enfance. Sa mère, la reine Elizabeth II, et son père, le prince Philip, étaient tous deux des francophiles convaincus, et ils parlaient couramment français.

La reine Elizabeth s’est efforcée de cultiver cette passion dès l’enfance de Charles. À l’âge de onze ans, elle lui a engagé un précepteur qui ne lui parlait qu’en français pendant ses vacances à Balmoral. La reine a même choisi un Canadien, Jean Lajeunesse, pour cette tâche, car elle estimait que Charles, en tant que futur chef du Commonwealth, devait maîtriser le français « comme au Canada ».

En novembre 1970, Charles, alors âgé de 22 ans, a représenté la reine aux obsèques du général de Gaulle, renforçant ainsi ses liens avec la France. Pour Charles, la France est associée à ses passions personnelles. Il a effectué de nombreuses visites officielles et assisté à de nombreuses commémorations de guerres mondiales, mais il a également profité de visites d’agrément.

En 1968, en tant qu’étudiant en archéologie et en anthropologie, Charles s’est rendu en Dordogne et en Bretagne pour découvrir les monolithes de Carnac et le site préhistorique des Eyzies. Là, il a également découvert les spécialités locales, dégustant des huîtres, des palourdes, des langoustines et bien d’autres mets, accompagnés de Muscadet et de Barsac.

En 1977, Charles a disputé un match de polo à Deauville, et bien qu’il ait perdu, il a pleinement profité de la gastronomie normande à Honfleur et Pont-l’Evêque.

En 2015, Charles est devenu un défenseur passionné des fromages français lorsqu’il a reçu le prix François Rabelais pour son engagement en faveur de l’agriculture biologique à l’Institut de France. Il a exprimé ses inquiétudes quant à la disparition des fromages français dans une société de plus en plus préoccupée par les questions bactériologiques.

En 1988, Charles a visité les châteaux de la Loire avec la princesse Diana, renforçant ainsi sa passion pour l’architecture française. En 1990, il est retourné en France pour une visite artistique à Giverny, où il a pu profiter de l’impressionnisme français en solitaire.

Tous ces souvenirs chers à Charles seront certainement ravivés lors de sa visite en France le 20 septembre.

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