Violences sexistes et sexuelles dans les transports : Un fléau en constante augmentation
Les violences sexistes et sexuelles dans les transports en commun représentent une problématique de plus en plus préoccupante, notamment en Île-de-France, où une étude menée par la RATP révèle qu’une femme sur sept a déjà été victime de telles agressions. Les chiffres sont alarmants : 70 % des femmes ont été confrontées à ces violences dans les transports de la région parisienne au cours de leur vie, et ce phénomène touche principalement les jeunes femmes, notamment celles âgées de 19 à 25 ans, avec un taux atteignant 90 %.
Un fléau diversifié mais croissant
Les formes de violences observées dans les transports en commun sont variées, allant des regards insistants et intrusifs aux agressions sexuelles directes, en passant par le harcèlement verbal et physique. Les agresseurs, quasiment toujours des hommes, exploitent la promiscuité et la saturation des espaces publics pour agresser leurs victimes. La chercheuse Manon Marguerit, spécialisée en urbanisme, souligne l’importance de prendre en compte l’environnement particulier des transports, où l’enfermement et l’impossibilité de fuir contribuent à rendre ces violences spécifiques et difficilement évitables.
En 2024, l’Observatoire national des violences faites aux femmes a enregistré près de 3 400 cas de violences sexuelles dans les transports publics, soit une augmentation de 86 % en dix ans. Cette hausse, bien qu’inquiétante, n’a pas été accompagnée d’une hausse proportionnelle des plaintes, avec seulement 7 % des victimes ayant déposé une plainte officielle. Les obstacles psychologiques et sociaux restent nombreux, empêchant de nombreuses femmes de dénoncer ces actes.
Des stratégies d’évitement pour se protéger
Face à cette insécurité persistante, les femmes adoptent des stratégies d’évitement pour minimiser le risque d’agression. Selon une enquête réalisée auprès des usagères du réseau francilien, plus de 56 % d’entre elles affirment ne pas se sentir en sécurité dans les transports, et 80 % restent constamment sur leurs gardes pendant leurs trajets. Beaucoup modifient leurs horaires de déplacement ou choisissent leurs trajets en fonction des risques perçus. Une majorité d’entre elles évitent de voyager seules, préférant s’installer à proximité d’autres femmes ou d’un groupe, et certaines adoptent même des comportements physiques spécifiques, comme se positionner dos aux portes ou aux murs pour limiter les risques.
Les actions de prévention et de soutien en place
Pour lutter contre cette problématique, plusieurs mesures de prévention ont été mises en place par les autorités et les opérateurs de transports. Des dispositifs de signalement, tels que les numéros d’urgence (3117 et 31177) et les bornes d’appel sur les quais, ont été introduits, bien que leur utilisation reste insuffisante, avec seulement 12 % des victimes ayant recours à ces outils. De plus, des actions concrètes ont été entreprises, comme des descentes à la demande dans les bus ou des campagnes de sensibilisation. Les interventions de témoins se sont également multipliées, avec 23 % des victimes ayant été aidées par une tierce personne, un chiffre en nette hausse par rapport à 2016 (10 %).
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