Violences policières à Marseille : La justice a pris des mesures envers quatre policiers de la Brigade Anti-Criminalité (BAC). Tous ont été mis en examen, l’un d’eux a été placé en détention provisoire

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Quatre policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) de Marseille ont été mis en examen après des soupçons de violences policières. L’un d’entre eux a été placé en détention provisoire, tandis que les trois autres sont sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer leur activité professionnelle de fonctionnaire de police et d’entrer en contact avec les co-auteurs et la victime.

Les fonctionnaires sont tous accusés de « violences volontaires ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours », avec des circonstances aggravantes liées au fait qu’elles ont été commises en réunion, avec usage ou menace d’une arme et par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions.

En soutien à ces policiers, environ une centaine de personnes, principalement des policiers venus soutenir leurs collègues, se sont rassemblées devant le tribunal de Marseille. Certains policiers marseillais ont également choisi de se mettre en arrêt maladie en signe de contestation.

L’affaire a éclaté suite à des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel. La victime, Hedi, âgé de 21 ans et sans casier judiciaire, a subi de graves blessures, dont un hématome intra-cérébral, une fracture de la mâchoire et une perte de la vision de l’œil gauche, après avoir été violemment pris à partie par les policiers, selon son avocat. Une enquête a été ouverte, avec la saisie de la police judiciaire et de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Une autre enquête en cours

Une autre enquête a également été ouverte concernant la mort d’un homme de 27 ans causée par un projectile de type flash-ball au cours de la même nuit du 1er au 2 juillet, également dans le centre-ville de Marseille. Les autorités prennent ces affaires très au sérieux afin de faire toute la lumière sur les circonstances des événements tragiques et de rendre justice aux victimes.

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