Attaques contre les prisons : vaste coup de filet en France, 25 interpellations
Lundi 28 avril, dès l’aube, un important dispositif policier a été déployé dans plusieurs départements français pour interpeller des suspects liés aux attaques contre des établissements pénitentiaires et leurs personnels. Au total, 25 personnes ont été arrêtées, selon des sources proches de l’enquête. Cette opération, pilotée par la DGSI en collaboration avec la sous-direction antiterroriste, le RAID et la BRI nationale, marque une étape décisive dans l’enquête ouverte après une série d’agressions visant le monde pénitentiaire.
Ces interpellations ont été menées à Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux et dans d’autres villes, et visent notamment des individus soupçonnés d’avoir participé à des actions revendiquées par un groupe baptisé “DDPF” (Défense des droits des prisonniers français). Certains commanditaires présumés, déjà incarcérés, ont été extraits de prison pour être placés en garde à vue.
Une série d’attaques coordonnées
Depuis plusieurs semaines, des véhicules de surveillants ont été incendiés, des tirs à l’arme lourde ont visé des domiciles, et de nombreuses menaces ont été proférées contre des agents de l’administration pénitentiaire. Ces attaques, survenues notamment à Agen, Réau, Nîmes, Valence, Villepinte, Aix-Luynes, Lyon-Corbas, Marseille, Tarascon, La Farlède et en Isère, auraient été coordonnées en réponse à la création par le gouvernement de nouvelles prisons de haute sécurité.
Sur les réseaux sociaux, notamment Telegram et Snapchat, des membres présumés du DDPF proposaient des primes en échange d’informations sensibles : mille euros pour l’adresse d’un surveillant, cinq mille pour celle d’un directeur de prison. Une vidéo consultée par les enquêteurs montre des hommes armés tirant sur le domicile supposé d’une surveillante pénitentiaire, qui s’est révélé être une erreur d’adresse.
Une enquête sous haute tension
Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête, évoquant des faits d’association de malfaiteurs terroriste, tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, dégradations en bande organisée et menaces de mort contre des personnes exerçant une fonction publique.
Selon les autorités judiciaires, les attaques seraient également liées à des réseaux de narcotrafic particulièrement actifs en milieu carcéral. Toutefois, d’autres pistes, dont celle d’une ingérence étrangère ou d’une mouvance ultra-gauche, restent envisagées même si elles sont jugées secondaires à ce stade.
Plus de 200 enquêteurs sont mobilisés sur le territoire. Les investigations, appuyées par la police scientifique, ont permis de cribler plus de 10 millions d’identifiants téléphoniques et d’analyser quelque 260 scellés.
À l’issue de ces opérations, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a salué sur le réseau social X “l’interpellation des auteurs présumés des attaques contre les agents pénitentiaires et les prisons”, affirmant que “force reste à la loi et à la République dans notre lutte implacable contre le narcotrafic”. Son collègue Bruno Retailleau a également félicité “le travail exemplaire” des magistrats et des enquêteurs, soulignant la rapidité avec laquelle ces résultats ont été obtenus.
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