Une mère et ses deux filles dont un nourrisson retrouvée mortes à leur domicile de Dreux

Un terrible drame s’est produit le jeudi 25 mai à Dreux, en Eure-et-Loir, où les corps de trois victimes ont été découverts dans un pavillon.

Selon les informations relayées par BFM, il semblerait que le père de famille soit l’auteur du crime, ayant tué sa femme et ses deux enfants, deux filles âgées de 15 ans et 1 nourrisson, par égorgement, d’après les déclarations du maire de Dreux, Pierre-Frédéric Bille. Les autorités sont activement à la recherche de l’ex-conjoint de la femme tuée. C’est un événement tragique qui a bouleversé la commune de Dreux.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les victimes ont été tuées à l’aide d’une arme blanche.

L’auteur présumé toujours en fuite

Le père de famille, présumé responsable de ce triple homicide, est toujours en fuite et activement recherché par les autorités. Une enquête a été ouverte, confiée à la police judiciaire d’Orléans, comme l’a rapporté France 3.

Le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, devrait prendre la parole concernant ce drame. Selon Le Parisien, les corps des victimes ont été découverts dans un pavillon.

La macabre découverte a été faite par les pompiers, après qu’un ami de la mère de famille ait donné l’alerte. Inquiet de ne pas avoir de nouvelles et ayant un rendez-vous prévu avec elle ce jeudi 25 mai au matin pour se rendre chez le garagiste, il a signalé l’absence de la famille.

“Une femme de 37 ans, une adolescente de 15 ans et un nourrisson ont été retrouvés morts dans un pavillon à Dreux”, a précisé le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, qui a saisi la direction territoriale de la police judiciaire d’Orléans.

Frédéric Chevallier a évoqué de possibles “homicides” mais “sans pouvoir à ce stade préciser les circonstances de leur décès, notamment si il y a eu ou non l’intervention d’un tiers”.

La victime, âgée d’une trentaine d’années, avait signalé un cambriolage à son domicile le mercredi 24 mai au soir.

Il y a quelques semaines, la femme avait déposé plainte contre son ex-conjoint. En septembre 2021, celui-ci avait été condamné pour des violences commises envers sa compagne et sa fille. Il avait écopé d’une peine d’un an de prison, dont quatre mois avec sursis probatoire, selon les informations du procureur transmises à H24.

À sa sortie de détention, il avait respecté l’interdiction de contacter son ex-conjointe et sa fille, comme l’a souligné le procureur. Toutefois, en début d’année 2023, le juge des enfants avait demandé au juge d’application des peines de lever l’interdiction de contact, afin de permettre des visites médiatisées avec sa fille.

Bien que la piste privilégiée se concentre sur l’ex-conjoint, d’autres hypothèses ne sont pas exclues à ce stade de l’enquête.

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