Suite à l’annonce de Vladimir Poutine, les Russes commémorent aujourd’hui une journée de deuil national pour rendre hommage aux victimes du terrible massacre survenu au Crocus City Hall. Le pays tout entier observe cette journée de deuil en mémoire des 133 personnes tragiquement décédées lors de l’attaque survenue dans une salle de concert à Moscou, un événement revendiqué comme le plus meurtrier sur le sol européen par le groupe jihadiste Daesh
L’attaque, perpétrée par des individus ayant pénétré de force dans la salle Crocus City Hall vendredi soir, a entraîné la mort de nombreuses personnes après qu’ils aient ouvert le feu sur la foule et provoqué un incendie. Dans une déclaration télévisée, Vladimir Poutine a qualifié cet acte de « terroriste barbare » et a promis que les responsables seraient punis. Il a également annoncé l’arrestation des quatre auteurs de l’attentat alors qu’ils tentaient de fuir vers l’Ukraine, sans mentionner la revendication de l’EI.
Le Kremlin avait précédemment annoncé l’arrestation de onze personnes, dont quatre terroristes impliqués dans l’attaque, capturés dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine et du Bélarus. Cette attaque, survenue à Krasnogorsk, au nord-ouest de Moscou, est la plus meurtrière en Russie depuis des décennies et la plus sanglante revendiquée par l’EI en Europe.
Les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent dans les décombres de la salle de concert dévastée, avec l’utilisation d’équipements lourds pour déblayer les débris. Malgré la revendication de Daesh, les autorités russes n’ont pas accusé le groupe jihadiste, soulignant plutôt des liens présumés des suspects avec l’Ukraine.
Alors que les Russes sont plongés dans le deuil, des questions persistent quant aux circonstances exactes de l’attaque. Des vidéos d’interrogatoires de suspects, partagées par la cheffe du média public RT, ne fournissent pas de réponses claires. Malgré les allégations de Daesh, des doutes subsistent quant à l’origine des suspects, certains médias russes et le député Alexandre Khinstein évoquant des liens avec le Tadjikistan, qui n’ont pas été confirmés par les autorités de ce pays.
Dans les rues de Moscou, des affiches commémoratives rappellent cette journée tragique, tandis que de nombreux citoyens se sont rendus dans des centres de dons de sang pour apporter leur soutien aux victimes.
Dans l’Actualité