Une famille porte plainte contre le CHR de Metz-Thionville : leur mère dans le coma. D’après nos informations et selon les proches, le poids de leur mère avait été estimé à 90 kilos, rien moins que 30 kg de plus que son poids actuel.
C’est ce que redoutaient les infirmières et elles ne s’en cachaient pas lorsqu’elles ont évoqué les conditions de travail déplorables au service des urgences et par extension à l’ensemble du CHR. Et même si les faits remontent à un an, c’est un événement marquant pour cet établissement déjà sous le « feux des projecteurs ces dernières 48 heures ». La plainte qui a été déposée fait mention d’une erreur médicale qui, selon les plaignants, à engendrée un coma depuis plus d’un an. Et toujours selon eux, c’est un surdosage qui est à l’origine de ce drame.
Au départ de cette « tragédie » des faits « presque banals », des maux de tête, qui l’empêchait de dormir. Il a été décider de l’emmener aux urgences. Bien mal nous en à pris, d’autant qu’un médecin à souhaité la garder contre en observation et ce contre l’avis de la famille, explique le fils de la famille dans un interview. Il a par ailleurs souhaité gardé l’anonymat.
Et « l’inconcevable c’est produit » quand, quelques jours plus tard leur mère fait un arrêt cardiaque. C’était le 1er janvier 2022 se remémorent-ils encore. La voilà alors plongée dans un coma dont elle ne se réveillera plus
Comment une différence de poids aussi importante, 30kg, soit à l’origine de ce coma, affirme la famille. Et pour confirmer leurs propos ils ont en leur possession un dossier médical de leur mère qui fait état d’un poids de 90 kg alors qu’au moment de son entrée à l’hôpital elle n’en faisait que 63. Et Me Romain Ruiz de répéter avec véhémence que la « prescription entre 63 et 90 kilos montre bien le décalage important du traitement ».
A la plainte déposée pour erreur médicale contre l’établissement, s’ajoute une plainte pour mauvais traitement. Et c’est dans une pétition mise en ligne en fin d’année 2022 qu’on peut lire que la famille fait état de « trace retrouvée sur le visage de leur mère ». Il est mentionné également qu’elle ne bénéficie d’aucun appareil pour prendre ses constantes, ni tensiomètres pour prendre son pouls. A cela, un manque d’eau en plein été caniculaire et de nourriture, » sont censés montrer les mauvais traitements qu’il lui sont infligés.
Puis c’est au tour de l’hôpital de porter plainte
L’établissement hospitalier a décidé de porter plainte ce mardi pour diffamation car on pouvait lire dans cette pétition que la famille de la victime avait subi des pressions pour débrancher la patiente et de se voir interdire toutes visites depuis deux mois. Les médecins, le personnel soignant ne se sentant plus en sécurité à la suite de plusieurs incidents graves, l’hôpital à pris cette décision en toute légalité, en le précisant dans un communiqué dudit établissement hospitalier. L’hôpital est totalement conscient de l’extrême douleur à laquelle la famille est confrontée.
Nous venons d’apprendre qu’en raison du plan déclenché par le CHR, cette patiente vient d’être transférée dans un autre hôpital.