Une enseignante consciencieuse, aimée de tous et qui aura consacrée toute sa vie professionnelle aux services des enfants qu’elle avait dans sa classe
Que ce soit le corps enseignant, les anciens élèves ou encore son compagnon, tous sont unanimes pour parler d’une personne merveilleuse qui faisait son métier d’enseignante avec beaucoup de conscience professionnelle et d’empathie pour ses élèves. Dans un moment de grande tristesse son compagnon nous confira « qu’il ne comprend pas ce qui c’est passé, qu’elle ne méritait pas cela, qu’elle était partie au travail ce mercredi matin avec le même enthousiasme que d’habitude pour faire son métier ».
Dans ce lycée tranquille où tout raisonne avec une grande quiétude, qui aurait pu, ne serait-ce qu’un instant, imaginer qu’un adolescent de 16 ans, présentant des troubles psychiatriques, poignarde l’enseignante de 52 ans en pleine classe. Cette professeure d’espagnol consacrait 90% de son temps à la vie scolaire, à ses élèves et elle est morte devant eux.
Le suspect aurait été guidé par « une voix »
Aussi troublant que cela puisse paraître c’est ce qui ressort des premiers éléments de l’enquête en cours. L’adolescent a « affirmé qu’une voix lui aurait demandé d’agir ». Inès, présente dans la classe au moment des faits, raconte ce qui c’est passé devant ce yeux : « il c’est avancé sans rien dire, c’est approché d’elle et lui a planté un grand couteau dans la poitrine ». Cette élève de seconde du collège-lycée privé catholique Saint-Thomas d’Aquin, encore sous le choc, n’a toujours pas compris et c’est bien normal.
La victime, prise en charge par les secours, n’a pu être réanimée. Elle fréquentait l’établissement depuis longtemps a tenu à précisé Serge Hastoy, délégué FEP-CFDT du Pays Basque.
Comme nous l’avions déjà présenté, l’adolescent présente des troubles psychiatriques qui « l’aurait conduit à agir de la sorte ». Et c’est également ce qui ressort des premiers éléments de l’enquête. Placé en garde à vue, il se trouve actuellement dans les locaux de la police judiciaire de Bayonne. Il aurait dit « être possédé » ce qui a fait de lui un assassin. L’enquête permettra sans doute d’en savoir un peu plus.
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