Lors de son intervention sur France Inter ce lundi matin, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, a affirmé que la menace terroriste ne remettait pas en cause la cérémonie d’ouverture des JO sur la Seine, prévue pour l’été prochain à Paris
La ministre a souligné qu’actuellement, la délocalisation de la cérémonie d’ouverture n’était pas une option envisagée, malgré le risque terroriste. Elle a déclaré : « On n’a pas de plan B, on a un plan A dans lequel il y a plusieurs plans Bis. » Après l’attaque survenue sur le pont Bir-Hakeim à Paris, la ministre a rappelé que la menace terroriste, et notamment la menace islamiste, existait, mais elle a souligné que cela n’était ni spécifique à la France ni spécifique aux Jeux.
Amélie Oudéa-Castéra a affirmé que des ajustements étaient possibles, notamment concernant la jauge de spectateurs et le nombre de festivités autorisées autour de la zone. Cependant, elle a assuré qu’il n’y avait pas de « plan B » impliquant la délocalisation de la cérémonie.
En réponse aux inquiétudes suscitées par l’attaque récente, la ministre a rappelé que les dispositifs de sécurité seraient fortement renforcés pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Elle a évoqué un défi sécuritaire particulier pour la cérémonie d’ouverture et a souligné les moyens prévus, notamment des démineurs, des équipes cynophiles, et les dispositifs de sécurité tels que les périmètres Silt, rouge et bleu. Amélie Oudéa-Castéra a affirmé la capacité à sécuriser l’événement.
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