Réunion mondiale en Ouzbékistan sur le sort des espèces migratrices, dont les tortues marines et les baleines, du 14 au 17 Février
Un rapport récemment publié sous l’égide de l’ONU met en lumière la détérioration alarmante de plusieurs espèces migratrices, telles que les albatros, les tortues et les esturgeons. Selon ce rapport, près d’une sur cinq des espèces répertoriées par la Convention de Bonn de 1979 sur la conservation des espèces migratrices est menacée d’extinction, tandis que 44% voient leurs populations diminuer. Par exemple, 97% des 58 espèces de poissons répertoriées sont en voie d’extinction.
Cette publication intervient alors que plus de 130 nations signataires de la Convention de Bonn – à l’exception notable des États-Unis et de la Chine – se réunissent pour une conférence (COP14) à Samarcande, en Ouzbékistan, jusqu’au 17 février pour discuter du sort de ces espèces migratrices.
Alarme pour les espèces migratrices
Les menaces pesant sur ces animaux sont largement attribuées à l’activité humaine, notamment la perte, la dégradation ou la fragmentation des habitats, l’agriculture intensive, la chasse et la pêche excessives, ainsi que le changement climatique. Ces espèces sont également exposées à des pressions supplémentaires telles que la pollution par les pesticides et les plastiques, les bruits sous-marins perturbants et les lumières.
Pourtant, ces espèces jouent un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité en assurant la pollinisation, le transfert de nutriments et l’élimination des nuisibles. Le rapport recommande d’élargir la liste des espèces répertoriées par la Convention pour sensibiliser davantage à la situation de ces animaux en danger, y compris des espèces telles que les bisons américains et européens ou le dauphin de l’Indus, qui ne sont pas encore répertoriées.
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