Le départ de feu a eu lieu mardi après-midi à Vidauban et demeure toujours actif. Des centaines de pompiers sont actuellement engagés dans la lutte contre l’incendie
Mercredi matin, malgré les efforts des 500 pompiers mobilisés toute la nuit, certaines zones demeurent inaccessibles sur le site de l’incendie qui a éclaté la veille à Vidauban, dans le Var. Ce sinistre, qui a pris au dépourvu les pompiers, intervient après des précipitations dimanche, comme l’a souligné le président des pompiers du Var, surpris par l’ampleur du feu : 600 hectares ont déjà été détruits et l’incendie n’est toujours pas maîtrisé.
Les pompiers redoutent une intensification du vent dans la journée, susceptible d’attiser davantage les flammes. Les prévisions météorologiques annoncent le retour de rafales vers midi. Après avoir sécurisé les habitations et leurs occupants, leur objectif est désormais de contenir l’incendie dans ses limites actuelles, selon un point de situation donné mercredi matin. Le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Var a également souligné que plus de 1 200 mètres carrés ont été traités grâce à l’aide des forestiers-sapeurs.
En renfort, 289 pompiers venus de sept départements (Hérault, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Ardèche, Drôme, Vaucluse, Gard) sont arrivés mercredi matin pour prêter main-forte aux équipes déjà sur place, portant à 600 le nombre total de pompiers mobilisés sur l’incendie, appuyés par 190 engins. Deux Canadair ont été remis en action depuis 7 heures du matin, avec une capacité de réservoir pouvant atteindre 6 000 litres d’eau chacun. Un Dash, capable de transporter jusqu’à 10 000 litres d’eau, a également été déployé.
Aucune victime n’est à déplorer, mais environ une centaine de personnes ont été évacuées de manière préventive. La plupart ont pu regagner leur domicile mercredi matin. Selon le président du Sdis du Var, plusieurs jours seront nécessaires pour éteindre définitivement l’incendie. La route départementale 72 reste fermée à la circulation entre Vidauban et le Plan de la Tour, tandis que la route D48 n’est accessible qu’aux riverains.