Un déclencheur potentiel : Élisabeth Borne évoque avec prudence une possible connexion entre le Hamas et l’attaque au couteau à Arras

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La Première ministre Élisabeth Borne s’est exprimée dans une interview au sujet de l’attaque au couteau survenue le vendredi 13 octobre au lycée Gambetta-Carnot d’Arras. Elle évoque la possibilité que l’agression ait été déclenchée par les attaques du Hamas en Israël

Dans cet entretien accordé à La Tribune du Dimanche, la dirigeante gouvernementale évoque un possible lien entre l’attaque perpétrée par un individu radicalisé et les récentes attaques terroristes du Hamas en Israël, qui ont débuté le samedi précédent. Elle souligne l’importance de l’enquête pour établir les circonstances dans lesquelles l’agresseur est passé à l’acte et mentionne que ce dernier faisait partie d’une communauté russophone fortement radicalisée, nécessitant une attention particulière.

Cependant, Élisabeth Borne reste prudente quant à l’importation du conflit du Proche-Orient en France. Elle appelle à éviter les confusions et les débats idéologiques étrangers à notre pays, tout en soulignant la nécessité d’une union nationale.

La Première ministre a également confirmé que quinze ressortissants français sont toujours portés disparus, tandis que le ministère des Affaires étrangères a annoncé le décès de 17 ressortissants. Elle indique que certains des disparus sont retenus en otage et que des efforts sont en cours pour les localiser et obtenir leur libération.

Malgré ces circonstances difficiles, Élisabeth Borne affirme qu’elle refuse de céder à la peur et qu’elle prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des citoyens. Le niveau d’alerte a été renforcé avec des mesures supplémentaires, passant de Vigipirate à “urgence attentat”.

La cheffe du gouvernement défend la décision de ne pas instaurer l’état d’urgence, arguant que ce mécanisme empiéterait trop sur les libertés publiques sans offrir une meilleure anticipation de la menace terroriste à Arras. Elle rappelle l’exemple des violences urbaines de juin où l’ordre a pu être rétabli sans recourir à ce dispositif.

Malgré le contexte difficile, le gouvernement maintient sa confiance dans la continuité des activités nationales, notamment avec l’ouverture de la conférence sociale prévue pour la semaine prochaine. Il est convenu de ne pas “paralyser le pays face au terrorisme” malgré le choc et l’émotion suscités par les événements.

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