Un tragique événement s’est produit dans la région de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, où un journaliste russe travaillant pour l’agence de presse Ria Novosti, Rotislav Jouravlev, a perdu la vie lors d’un bombardement ukrainien.
L’armée russe a confirmé cet incident et a rapporté que trois autres journalistes avaient également été blessés lors de cette attaque.
Selon le récit de l’armée russe, des unités des forces armées ukrainiennes auraient délibérément lancé une attaque d’artillerie visant un groupe de journalistes, ce qui a conduit à ces pertes tragiques. Rotislav Jouravlev a succombé à ses blessures après une explosion de sous-munitions lors de son évacuation.
De son côté, la chaîne de télévision publique allemande Deutsche Welle a déploré que l’un de ses caméramans ukrainiens ait été blessé par des tirs de sous-munitions russes alors qu’il couvrait un reportage sur l’armée ukrainienne près de la ligne de front.
Suite à cette tragédie, le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié la mort de Rotislav Jouravlev de “crime odieux” prémédité et a exprimé sa conviction que l’Occident, aux côtés de Kiev, en était responsable. Une promesse de “réponse” aux responsables de cette attaque a également été évoquée.
L’état de santé des trois autres journalistes blessés est considéré comme stable, selon l’armée russe, qui les a rapidement évacués vers des installations médicales.
Cette triste nouvelle a provoqué une onde de choc dans la communauté journalistique, soulignant une fois de plus les risques et les dangers auxquels sont confrontés les professionnels des médias qui couvrent les zones de conflit. Les condoléances ont afflué de toutes parts, avec le gouverneur régional nommé par Moscou, Evguéni Balitsky, et l’agence de presse Ria Novosti exprimant leurs plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Rotislav Jouravlev.
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