Frappes Russes en Ukraine : un lourd bilan et des réactions qui se multiplient
Une capitale en deuil
Lundi 8 juillet, des frappes russes ont fait au moins 38 victimes en Ukraine, causant une onde de choc particulièrement forte à Kiev où un hôpital pédiatrique et une clinique ont été ciblés. Le chef de l’armée ukrainienne a qualifié ces actions de « crime de guerre ».
Détails des attaques
En plusieurs points du pays, une vague de missiles a semé la destruction et la mort. À Kiev, 31 personnes ont perdu la vie, parmi lesquelles quatre enfants. L’hôpital pour enfants Okhmatdyt a été sévèrement touché, causant la mort de deux adultes et blessant 32 autres. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déploré près de 40 morts à travers le pays et souligné la gravité des frappes, notamment contre les plus vulnérables.
L’Okhmatdyt, le plus grand hôpital pédiatrique d’Ukraine, a été délibérément ciblé selon les services de sécurité ukrainiens. L’attaque a causé l’effondrement d’une partie de l’établissement, laissant de jeunes patients atteints de cancer sous les décombres. Le personnel avait tenté de mettre les enfants à l’abri, mais certains étaient en cours d’opération au moment de la frappe.
Réactions internationales et accusations
Le chef des forces armées ukrainiennes a dénoncé ces actes comme des « crimes de guerre ». Le président Zelensky, en déplacement à un sommet de l’OTAN, a appelé à une réponse internationale plus forte. L’ONU a évoqué un « tir direct » russe, tandis que Joe Biden a promis de renforcer la défense antiaérienne de l’Ukraine. Le pape François a exprimé sa « profonde douleur » face à cette tragédie.
Les conséquences humaines et médicales
Des dizaines de blessés sont toujours hospitalisés, et le personnel médical continue de lutter pour sauver des vies. Environ 630 patients étaient soignés à Okhmatdyt, dont une grande partie a dû être transférée ou renvoyée chez eux. Le traumatisme et les dégâts matériels sont immenses, laissant une marque indélébile sur la capitale ukrainienne et ses habitants.