C’est quasi acquit, la CGT Cheminots et SUD-RAIL envisagent une grève reconductible en se projettant au-delà du 31 janvier avec en prévision une grève le 6 et 7 février et encore mi-février

C’est inscrit dans les “tablettes”, la CGT Cheminots et SUD-RAIL se sont concerté pour proposer une grève dite reconductible en date du 6 et 7 février. C’est en ces termes qu’ils ont adressé à la SNCF cette “requête” sorte de “préavis morale” pour le cas ou le gouvernement ne retirerait pas son projet de loi sur la réforme des retraites. Et pour équilibrer le rapport de force et tenter d’inverser la tendance, les deux syndicats encouragent vivement les “autres acteurs du monde du transport” à se joindre à eux. Avec comme message sous-jacent, l’union fait la force. Ces deux représentations syndicales, respectivement premier et troisième syndicat à la SNCF, totalisent 50% des voies lors des dernières élections professionnelles.

Des conséquences qui “plaident” en leur faveur puisque lors de la première manifestation, c’est encore bien présent dans nos mémoires, le trafic fut très perturbé. Fort de cette démonstration de force, les deux représentations syndicales entendent “remettre le couvert”. C’était tout juste voilà une semaine et lors de cette journée le trafic était pour ainsi dire inexistant avec des statistiques qui plaident en faveur du mouvement déclenché par les syndicats : entre un train sur trois voir même un train sur cinq en fonction de la ligne TGV. Sans parler du réseau régional qui c’est “contenté” d’un train sur dix.

Espérons que la neige ne tombe pas en vain pour celles et ceux qui projettent de se rendre en station avec comme moyen de transport le train. 

Mes les syndicats ne semblent pas vouloir “entendre raison”. Et la journée du 31 n’est qu’un tremplin pour d’autres manifestations. Au travers des tracts distribués, les deux syndicats proposent un débat, lors d’une assemblée générale en date du 31, afin d’envisager le durcissement de la grève. Les dates sont déjà évoquées, il s’agirait du 7 et 8 février. Dans l’expectative et sans proposition concrète du gouvernement, alors le mouvement gréviste pourrait avoir lieu tous les 24 heures en deuxième quinzaine de février. (envisageable en fonction du calendrier interprofessionnel)

Le “risque sous-jacent” vous l’avez compris, ce sont les vacances de février qui auront débuter en France. Avec “deux grosses” académies que sont Bordeaux et Lyon et dont le 7 et 8 février correspond à leur période de vacances d’hiver. Et si le mouvement est reconduit à la mi-février, les perturbations seront alors plus conséquences puisque en l’état il s’agit des académies de l’Île de France, Toulouse et Montpellier.