Le 7 octobre, lors de sa participation à un festival de musique techno au cours duquel 270 personnes ont perdu la vie, la jeune Franco-Israélienne de 21 ans a été enlevée par le Hamas

La libération de Mia Schem, l’ex-otage franco-israélienne du Hamas, après son enlèvement lors de l’attaque du festival de musique Supernova Sukkot, survenue le 30 novembre dernier dans le cadre d’un cessez-le-feu temporaire, a été marquée par une série d’interviews accordées à des médias israéliens. Elle décrit son expérience, notamment le moment traumatisant de son enlèvement.

“J’étais par terre, couverte de sang, j’ai crié que j’avais perdu ma main […] quelqu’un a commencé à toucher le haut de mon corps, puis sorti de nulle part quelqu’un m’a tiré par les cheveux. On m’a mis dans une voiture et nous sommes allés à Gaza”, relate-t-elle à Channel 12.

Mia Schem partage également les détails de l’opération qu’elle a subie sur son bras gauche, sans anesthésie : “j’étais comme une bête dans un zoo […] j’ai failli m’étouffer avec mes propres pleurs”.

Après 55 jours de captivité dans l’enclave palestinienne, la jeune femme de 21 ans révèle avoir été hébergée par une famille palestinienne pendant sa détention, une famille “toute impliquée avec le Hamas, y compris les femmes et les enfants”.

“Je me suis demandée ‘pourquoi suis-je détenue dans une maison familiale? Pourquoi y a-t-il des enfants et une femme ici?'”, ajoute-t-elle lors d’une autre interview auprès de la chaîne Channel 13.