Des sons décrits comme des « coups » ont été détectés à intervalles réguliers par les équipes de recherche du Titan, un sous-marin porté disparu depuis dimanche dans l’océan Atlantique. Une course contre la montre est engagée alors que les forces armées américaines, soutenues par le Canada et la France, s’efforcent de sauver les cinq passagers qui disposent d’environ trente heures d’oxygène restant.
Selon les informations rapportées par le magazine Rolling Stones et relayées par CNN, les équipes de recherche ont entendu ces sons qualifiés de « coups » à une fréquence de toutes les trente minutes. Des bruits similaires ont également été détectés après le déploiement de sonars supplémentaires dans la zone.
Les médias américains ne précisent pas le moment exact où ces sons ont été entendus ni la cause précise de ces « coups ». Les autorités américaines, contactées par Rolling Stones, n’ont pas commenté ces informations.
CNN rapporte également qu’un second rapport du gouvernement mentionne d’autres sons captés dans la zone de recherche, sans fournir de détails sur leur nature. Ces sons pourraient-ils être des signes de vie émanant des cinq passagers ? L’espoir commence à grandir.
« Nous avons des indications probables de présence de vie », déclare Richard Garriott, président des « Explorers Club », dont Hamish Harding, membre fondateur, fait partie de l’équipage du Titan, dans un communiqué.
Chaque heure est précieuse. Lors d’une conférence de presse à Boston, les garde-côtes américains ont averti en milieu de journée mardi qu’il ne restait « environ 40 heures d’air respirable » à bord du petit sous-marin et que les recherches, qui sont complexes, n’avaient jusqu’à présent donné aucun résultat.
Le Titan, conçu pour transporter cinq personnes dans les profondeurs marines et mesurant environ 6,5 mètres de long, a commencé sa descente au large de la côte nord-est américaine dimanche, perdant tout contact moins de deux heures après son départ.
Les garde-côtes américains, en tant que membre des forces armées, ont initialement envoyé deux avions C-130 dans la zone de recherche située à environ 1 450 kilomètres à l’est de Cape Cod. Le Pentagone a indiqué qu’un troisième C-130 et trois avions de transport C-17 seraient déployés mardi soir.
Les garde-côtes canadiens ont également mobilisé un avion et un navire, tandis que la France a annoncé que l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) enverrait un navire et son robot sur place.
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