Tempête Ciaran : Elle va provoquer des rafales atteignant 150 km/h et des vagues de 8 à 10 mètres sont prévues pour mercredi soir le long de la côte atlantique

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Quels sont les impacts prévus avec l’arrivée de la tempête Ciaran mercredi : Rafales à 150 km/h, fortes précipitations et des conséquences sur le quotidien…

La dépression Ciaran est attendue sur la côte ouest de la France dès mercredi et devrait rester active jusqu’à jeudi midi, principalement dans le quart nord-ouest du pays. Météo-France a officiellement classé ce phénomène parmi les événements potentiellement “dangereux”. Après avoir à peine récupéré de la tempête Céline, la France devra faire face à Ciaran. Cette dépression est prévue pour apporter de fortes précipitations, des rafales de vent puissantes, et de grandes vagues, ce qui en fait un événement météorologique potentiellement violent. Météo-France a émis cette classification dans son bulletin de la mi-journée du lundi 30 octobre.

Les météorologues surveillent attentivement l’Atlantique. La dépression Ciaran prend de la force en progressant vers l’Europe de l’Ouest et devrait toucher les côtes françaises dans la soirée de mercredi, selon Météo-France, dans un bulletin publié le lundi 30 octobre. Ciaran a été classée comme une tempête et s’approchera du quart nord-ouest de la France jeudi.

Pluie, vent violent et des risques non négligeable pour lesquelles il convient de se prémunir

Il est encore trop tôt pour déterminer le niveau d’alerte et l’étendue de la future vigilance, mais le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé lundi le report de son déplacement prévu à Mayotte les 1er et 2 novembre. Il justifie ce report en indiquant que cela permettra de coordonner la mobilisation de tous les services de l’État, en particulier la Sécurité civile.

La tempête devrait provoquer des “vents violents”, d’après les prévisions de François Gourand, météorologiste. Elle atteindra son pic d’intensité dans la nuit de mercredi à jeudi, avec des vents atteignant 120 à 140 km/h près des côtes bretonnes et des pointes locales pouvant atteindre jusqu’à 150 km/h. Le météorologiste prévoit également des vents de 100 à 120 km/h dans les terres du quart nord-ouest jusqu’à jeudi midi. Il appelle à la vigilance en raison des risques de chutes de branches et d’arbres, notamment en raison de la plus grande prise au vent due aux feuilles.

Rafales, menace de submersion marine, et précipitations

Les prévisions indiquant un phénomène potentiellement violent sont en grande partie dues à la pression atmosphérique prévue pour être exceptionnellement basse au moment du passage de la tempête sur la France, avec des valeurs inférieures à 960 hectopascals (hPa). En effet, plus la pression atmosphérique environnante est basse, plus les phénomènes dépressionnaires peuvent être violents.

Pour donner un point de référence, le record de basse pression depuis 1950 en France est de 951,8 hPa, enregistré à la Pointe de la Hague (Manche) le 25 février 1989. Selon Météo-France, Ciaran devrait générer des valeurs situées entre 950 et 955 hPa.

À partir de mercredi en fin de journée, les régions côtières du Nord-Ouest seront exposées à un risque de surcote, ce qui favorisera la formation de très fortes vagues. La météo perturbée au large engendre déjà une houle importante. Météo-France prévoit des vagues “entre 8 et 10 mètres” sur la façade atlantique et “entre 6 et 8 mètres” sur les côtes de la Manche, avec un “risque de submersion par les vagues très probable” constituant la principale menace.

Les rafales attendues à terre entre mercredi soir et jeudi représentent également un danger réel. En raison du retard de l’été, la plupart des arbres conservent encore leurs feuilles, ce qui les expose davantage au vent et augmente le risque de chutes d’arbres. Ce risque est accentué par les précipitations des jours précédents, qui ont saturé les sols, les rendant meubles et moins aptes à retenir les racines des arbres lors de vents forts.

En ce qui concerne les précipitations, elles devraient être abondantes, mais elles ne devraient pas stagner, ce qui limite les risques d’inondations.

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