Même si c’est une autre impression que l’on a, le mois d’avril 2023 c’est montré plutôt “bon élève” avec des températures quasi normales pour la saison sur une période allant de 1991 à 2020.
Un début de printemps maussade et des températures parfois fraîches, font du mois d’avril un mois conforme aux normales de saison. Cela dit, il existe de grandes disparités entre les différentes régions françaises. D’autant que certaines régions souffrent déjà de sécheresse, dixit le plan eau présenté par Emmanuel Macron à Savinnes-le-lac.
L’indicateur thermique national du mois d’avril indique 11.8°C, ce qui en fait un mois très proche des normales de saison, et il faut s’en “féliciter” car c’est une première depuis bientôt un an. Reste qu’il faut que ce la dure. Souvenez-vous du mois d’avril 2020, les températures avaient été particulièrement excessives. Il avait fait chaud, même très chaud. A contrario le mois d’avril 2021 et 2022, il avait plus frais que la normale de saison.
Le ressenti en est tout autre pour la grande majorité, mais il semblerait que cela soit plus du à un manque d’ensoleillement que l’on pourrait presque comparer à des aliments que chacun veut sucré, y compris lorsqu’il mange un pamplemousse.
“Certes le temps a été “statistiquement parlant” un peu plus frais que la normale, avec notamment les températures maximales moins élevées que la normale. “L’autre fait marquant, c’est sans doute le manque d’ensoleillement avec des précipitations plutôt conséquentes au nord de la Seine” a fait savoir sur France Info François Jobard prévisionniste à Météo-France.
Seulement voilà les disparités, qui “coupent la France” en deux, sont bien réelles et sont souvent conséquentes
Ainsi, les précipitations au cours du mois d’avril, sont moindre par rapport au mois de mars particulièrement arrosé, selon La Chaîne Météo.
“Il n’empêche, que les disparités entre un bassin méditerranéen très sec et des régions du nord et du nord-est bien arrosées, sont bien réelles”, souligne encore La Chaîne Météo sur son compte Twitter.
Ce qu’il faut retenir de cette “analyse” c’est que les départements situé au nord de la Seine ont bénéficié de précipitations conséquentes, alors que le bassin méditerranéen, lui, continue de vivre une sécheresse pour le moins inquiétante. Ainsi 47 départements français sont actuellement en état de vigilance, d’alerte ou de crise sécheresse.
A titre d’exemple, une ville comme Montpellier n’a pu que constater un manque de pluie de 200 millimètres sur un an. Dès lors ont est face à un climat qualifié d'”aride” par l’hydrogéologue Florence Habets sur France Info.
Mais la France n’est pas le seul pays européen à connaître de telles disparités. L’Europe centrale et dans les Balkans on relève des températures fraîches alors qu’au sud, comme notamment en Espagne, on observe des températures chaudes avec des records qui ont été battu. Simple hypothèse, mais l’hémisphère sud et l’hémisphère nord semble encore plus “s’opposer” qu’auparavant au niveau du climat.
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