Grève des taxis : le gouvernement campe sur ses positions, la colère monte
Malgré une mobilisation croissante des chauffeurs de taxi, le gouvernement reste inflexible sur la réforme de la tarification des transports sanitaires prévue pour octobre. “On ne va pas faire machine arrière”, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, rappelant que la réforme vise à réaliser 100 à 150 millions d’euros d’économies sur un total de 6,3 milliards, sans nuire à l’accès aux soins.
Cette nouvelle convention de l’Assurance maladie, destinée à freiner la hausse des dépenses de transport de patients – qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024 – suscite une vive opposition, notamment dans les zones rurales. Les trajets médicaux représentent une part importante du chiffre d’affaires des taxis, jusqu’à 85 % pour certains, selon l’intersyndicale. Les fédérations alertent sur une baisse de revenus menaçant la survie des entreprises, particulièrement dans les régions peu denses.
Une contestation bien ancrée sur le terrain
Mobilisés depuis lundi, les chauffeurs ont installé leur campement boulevard Raspail à Paris, certains dormant dans leurs véhicules. Barbecues et slogans accompagnent une détermination intacte : « On ne lâchera pas », martèle un manifestant. Des actions ciblées, comme le blocage de la gare de Lyon, ont été menées pour maintenir la pression.
Autre motif de tension : la concurrence jugée déloyale des VTC, dont le nombre (47 000 en France) talonne désormais celui des taxis (62 000). Les manifestants dénoncent une violation des règles par certains chauffeurs VTC, notamment autour des gares et aéroports.
Face à cette situation, le ministère des Transports a promis un renforcement des contrôles. Mais des incidents récents ont exacerbé les tensions. La directrice générale d’Uber France a fustigé l’existence d’une “milice de taxis” traquant des chauffeurs VTC en Île-de-France – une accusation qualifiée d’”inacceptable” par Sophie Primas, qui appelle à “revenir au calme”.
Une réunion décisive est prévue samedi 24 mai au ministère des Transports, en présence du Premier ministre François Bayrou. En attendant, les chauffeurs restent mobilisés, déterminés à se faire entendre.
Maison 1 pièce Colombiers 34440
60 € par jour
Languedoc-Roussillon, Hérault (34), Colombiers 34440Bateau de régate Le Grau-du-Roi 30240
250€ par jour
Languedoc-Roussillon, Gard (30), Le Grau-du-Roi 30240Longère 6 pièces Oroër 60510
146€ par jour
Picardie, Oise (60), Oroër 60510Appartement 2 pièces Limoges 87000
80€ par jour
Haute Vienne (87), Limoges 87000, LimousinVélo Pliable urban class vert Velair Troyes 10000
40€ par jour
Aube (10), Champagne Ardenne, Troyes 10000VOLVO XC60 D4 – R DESIGN Valenciennes 59300
145€ par jour
Nord, Nord-Pas-de-Calais, Valenciennes 59300