Le Premier ministre a abordé spécifiquement l’idée d’imposer une taxe en cas de rendez-vous manqués chez les médecins

Ce samedi 6 avril, le Premier ministre Gabriel Attal a dévoilé une série de mesures visant à réintégrer 15 à 20 millions de consultations médicales chaque année. Il a notamment annoncé une augmentation du nombre de places en deuxième année de médecine, passant à 12 000 en 2025 et à 16 000 en 2027, comparé à 8 150 en 2017 et 10 000 en 2023.

En outre, les pharmaciens pourront dès juin prescrire directement des antibiotiques pour les cas d’angines et de cystites, tandis que les opticiens seront habilités à ajuster les ordonnances des ophtalmologues si nécessaire.

Une expérimentation sera également lancée dans un département par région pour permettre aux patients d’accéder directement aux spécialistes sans passer par un généraliste.

Pour limiter les rendez-vous non honorés, qualifiés de “lapins”, représentant 20 à 30 millions de créneaux médicaux perdus chaque année, un “mécanisme de responsabilisation” sera instauré. Tout patient ne se présentant pas à son rendez-vous ou n’annulant pas au moins 24 heures à l’avance se verra infliger une pénalité de 5 euros.