Suite aux émeutes déclenchées par le décès de Nahel, il a été annoncé par Gabriel Attal que cinq écoles ne reprendront pas leurs activités à la rentrée

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Le ministre de l’Éducation nationale a fait remarquer que durant les émeutes consécutives au décès de Nahel à Nanterre, pas moins de 250 établissements avaient été affectés par des actes de dégradation

Près de 650 élèves ne pourront pas entamer leur nouvelle année scolaire dans leur école respective. Parmi les 13 établissements scolaires ayant subi des dégradations notables lors des troubles suite au décès de Nahel, cinq ne seront pas en mesure de rouvrir leurs portes à la rentrée, selon les informations communiquées par Gabriel Attal, le ministre de l’Éducation et de la Jeunesse, le mardi 22 août. Les écoles concernées sont la maternelle Jean-Zay à Mâcon (Saône-et-Loire), Robert-Desnos au Petit-Quevilly (Seine-Maritime), Etang-des-Noës à La Verrière (Yvelines), ainsi que les écoles élémentaires Marguerite-Perey (Strasbourg) et Bois-de-l’Etang (La Verrière), précisent les services ministériels.

“Dans le cadre des émeutes, ce que je peux vous communiquer aujourd’hui (mardi), c’est que 250 établissements scolaires ont fait l’objet de dégradations. Parmi eux, 60 établissements ont été touchés par des incendies, et parmi ces derniers, 13 ont été particulièrement impactés”, a déclaré le nouveau ministre lors de sa visite dans une école élémentaire à Dijon, elle-même visée par un engin incendiaire au cours des émeutes de fin juin.

Une trace de brûlé persistante Dans le cadre de ces troubles, une salle de classe de l’école élémentaire Champollion a été complètement dévastée. Cependant, le directeur de l’école, Michel Hautin, a assuré que la rentrée de ses 182 élèves serait assurée dans les temps et “sans délai”, après avoir fait visiter la salle de classe incendiée où l’odeur de brûlé était encore perceptible. L’enquête préliminaire est toujours en cours, a confirmé le parquet à l’AFP. À la suite de l’incendie, des tags avaient été découverts sur les murs de l’établissement, réclamant notamment “Justice pour Nahel”.

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