Suite à l’attentat d’Arras : La France envisage l’expulsion de onze ressortissants russes répertoriés dans la base de données des individus radicalisés

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Parmi ces individus, quarante se trouvent actuellement en détention, neuf sont engagés dans des procédures légales, et le ministère de l’Intérieur envisage l’expulsion de onze d’entre eux

Quatre jours après l’attentat d’Arras, au cours duquel un ressortissant russe a tragiquement pris la vie d’un enseignant, la France s’efforce d’expulser onze individus russes recensés dans le Fichier des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à Caractère Terroriste (FSPRT), selon les informations communiquées par le ministère de l’Intérieur à l’AFP le mardi 17 octobre. Le ministère de l’Intérieur a précisé que ces onze individus sont actifs, fichés “S” (pour Sûreté de l’État) et considérés comme dangereux, et qu’ils se sont vus retirer leurs titres de séjour.

Parmi ces onze personnes, quarante sont actuellement détenues en prison, neuf font l’objet de contentieux juridiques, et onze d’entre elles pourraient faire l’objet d’une procédure d’expulsion, bien que le ministère de l’Intérieur n’ait pas précisé si des membres de la famille de l’assaillant d’Arras figuraient parmi ces onze individus. Dans ce contexte, la France a entamé des démarches en vue de l’obtention de laissez-passer consulaires auprès de la Russie depuis le début du mois d’octobre, une étape essentielle pour engager la procédure d’expulsion.

Le ministère de l’Intérieur a souligné que, à l’heure actuelle, 489 étrangers en situation irrégulière inscrits dans le FSPRT se trouvent toujours en France, dont 214 sont en détention, 82 sous contrôle d’assignation à résidence, et 193 en cours de procédure d’expulsion.

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