« Le niveau d’alerte « urgence attentat » est le plus élevé parmi les trois niveaux du dispositif Vigipirate en France. Il a été activé le vendredi 13 octobre en réponse à une attaque au couteau dans un lycée d’Arras, qui a entraîné un décès et trois blessés. Ce niveau, sous la responsabilité du chef du gouvernement, est conçu pour être mis en place immédiatement après un attentat ou lorsque qu’un groupe terroriste identifié, mais non localisé, agit.

Il permet la mobilisation exceptionnelle de ressources, ainsi que la diffusion d’informations visant à protéger la population en situation de crise. Il est normalement activé pour une durée limitée, correspondant à la gestion de la crise. Le site du gouvernement souligne que cela autorise également la diffusion d’informations visant à protéger les citoyens.

Le dernier déclenchement de ce niveau de vigilance remonte à octobre 2020, consécutif à l’assassinat de trois personnes dans une basilique à Nice. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a mentionné un possible lien entre les événements au Proche-Orient et les actes de l’assaillant, tout en précisant qu’il n’y avait pas de menace spécifique en France, mais une atmosphère de menace générale due à des appels à l’action.

Ce niveau d’alerte « urgence attentat » vise à sensibiliser l’ensemble des administrations à la prudence et permet aux forces de l’opération Sentinelle d’accroître leurs effectifs. « Quelques milliers » de militaires supplémentaires soutiendront la police et la gendarmerie pour la surveillance des centres commerciaux et la protection des citoyens au quotidien. Son dernier déclenchement datait d’octobre 2020, suite à l’attaque meurtrière dans une basilique à Nice. »