Rencontrer Emmanuel Macron pour parler d’autre chose que du retrait de la réforme des retraites c’est hors-sujet. Cela fait un mois que l’intersyndical demande un rendez-vous, pourquoi y aller maintenant alors que demain le Conseil constitutionnel rend sa réponse, déclare Sophie Binet à H24
Pour elle cela ressemble à un canular, et pour répondre à la proposition d’Emmanuel Macron qui « acceptait » de recevoir l’intersyndicale après la décision du Conseil constitutionnel, la secrétaire général de la CGT, Sophie Binet, à répondu avec un sourire en coin : « Lol ».
« J’ai envie de dire ‘Lol’. C’est bien qu’il ait envie de nous rencontrer, sachant que ça fait un mois qu’on lui a demandé un rendez-vous et qu’il a refusé », a répondu Sophie Binet lors de la manifestation parisienne.
Pourquoi parler d’un hors sujet, nous avons tous autre chose à faire, estime Sophie Binet . « Ce que nous lui demanderons, c’est le retrait pur et simple de son projet de réforme des retraites ».
« Si l’ordre du jour est de parler des modalités du retrait de la réforme, on ira. Mais si c’est ‘je promulgue et après il rencontre », c’est non, c’est pas même pas envisageable ».
Sophie Binet ne veut pas reformuler ce qui déjà été demandé à savoir : un appel à « retirer cette réforme »
La nouvelle patronne de la CGT ne s’en laisse pas compter et selon elle, Emmanuel Macron est dans l’obligation de « revoir sa copie, de recourir à la sagesse et donc de retirer cette réforme ». Elle pose d’entrée les conditions et affirme que la mobilisation ne s’arrêtera pas tant qu’Emmanuel Macron gardera ses positions sur la réforme des retraites « et qu’il lui sera difficile, voire impossible de diriger s’il ne change pas d’avis et qu’il ne veule pas retirer la réforme des retraites ».
« Alors bien entendu la mobilisation est moins forte qu’auparavant, mais cela s’explique aussi parce que nous entamons la 12e journée de mobilisation. L’intersyndical c’était préparé à ce marathon qui risque de durer encore et encore. Ce qui compte c’est la détermination, la conviction de ne pas subir les choses, mais bien de les faires changer sans toucher à ce qui est acquis ».
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