La SNCF propose de verser 95 euros brut par jour aux cheminots mobilisés durant les Jeux olympiques et paralympiques, avec un plafond de 1 900 euros au maximum
La proposition d’accord de la direction de la SNCF concernant le versement d’une prime spécifique aux cheminots mobilisés pendant les Jeux olympiques et paralympiques a été approuvée par Sud-Rail le mardi 4 juin, tandis qu’elle a été rejetée par la CGT-Cheminots, ont déclaré les syndicats. Cette proposition prévoit le versement d’une prime de 95 euros brut par jour aux cheminots travaillant pendant les Jeux, avec un plafond maximal de 1 900 euros.
Avec le soutien de Sud-Rail, la CFDT-Cheminots et l’Unsa-Ferroviaire, qui avaient déjà exprimé leur intention de signer, une majorité syndicale suffisante est atteinte pour valider l’accord, qui est jugé « équitable, avec des mesures sociales et financières acceptables » par Sud-Rail.
Cette prime bénéficiera à environ 50 000 cheminots mobilisés dans les sites d’épreuves, qu’il s’agisse de l’Ile-de-France, de Châteauroux, Saint-Etienne ou encore Marseille, et ce, quelle que soit leur fonction (agents de gare, maintenance, conducteurs, etc.). Sud-Rail se félicite que « toutes les professions bénéficient du même traitement, contrairement à ce qui se passe à la RATP, par exemple. » Cependant, la CGT-Cheminots, premier syndicat mais non majoritaire au sein de l’entreprise publique, a largement désapprouvé l’accord, selon son secrétaire général, Thierry Nier.
Cet accord majoritaire soulage la direction de la SNCF et son président Jean-Pierre Farandou, à moins de deux mois des JO. Le 21 mai, la veille d’une réunion décisive sur ces primes, une grève quasi-généralisée en Ile-de-France avait paralysé les RER et les trains de banlieue de la région.