Les investigations se sont intensifiées après l’annonce du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, devant l’Assemblée nationale le 21 novembre, confirmant l’interpellation de sept individus « aux environs de Toulouse » en relation avec les violentes agressions ayant entraîné la mort de Thomas, 16 ans, à Crépol, dans la Drôme.

Aucune information détaillée sur l’identité des personnes arrêtées n’a été divulguée par le ministre. Gérald Darmanin a souligné que l’enquête permettrait de déterminer la culpabilité de ces individus dans ce crime odieux, ajoutant que la Gendarmerie a mobilisé une cinquantaine de militaires du GIGN pour cette opération, sous la coordination des sections de recherche de Grenoble et de Toulouse.

Les sept suspects, déjà connus pour des délits de droit commun, ont été appréhendés et placés en garde à vue à Toulouse, soupçonnés d’avoir tenté de fuir vers l’Espagne, selon des sources. Parmi eux, la principale personne suspectée dans la mort de Thomas a été identifiée, selon une source proche du dossier

L’adolescent a perdu la vie dans une violente altercation survenue lors d’une soirée organisée par le comité des fêtes de Crépol, rassemblant plus de 400 personnes. Outre la victime, deux autres individus ont été grièvement blessés, en plus du vigile initialement touché. Le parquet de Valence a rapporté des coups de couteau au dos et au thorax dans son communiqué, indiquant plus de 10 autres personnes blessées. Une enquête de flagrance a été ouverte initialement pour « homicide volontaire » et « tentative d’homicide » par les autorités judiciaires locales.