Le président russe, Vladimir Poutine, aurait probablement pas été impliqué dans la mort de l’opposant russe Alexeï Navalny, décédé en détention en février dernier, selon une enquête du Wall Street Journal. Cette conclusion est basée sur des sources proches des agences américaines de renseignement
Navalny, principal opposant politique de Poutine, est décédé en détention dans la région arctique de Yamal-Nenets. Ses partisans, traités d’extrémistes par les autorités russes, ont accusé Poutine d’avoir commandité son assassinat et ont promis de fournir des preuves à l’appui de leurs allégations.
Le Kremlin a nié toute implication de l’État russe dans sa mort. Poutine a qualifié la disparition de Navalny de « triste » le mois dernier et a déclaré avoir accepté le principe d’un échange impliquant l’opposant politique avant son décès en détention.
Maria Pevtchikh, une proche de Navalny, a confirmé en février que l’opposant russe était sur le point d’être libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers, à condition qu’il ne revienne jamais en Russie.
Le Wall Street Journal, citant des sources anonymes proches du dossier, a rapporté que les agences de renseignement américaines ont conclu que Poutine n’avait probablement pas ordonné l’assassinat de Navalny. Cependant, Washington n’a pas exonéré Poutine de toute responsabilité dans la mort de Navalny. Les États-Unis estiment que Navalny était la cible des autorités russes depuis des années, qu’il était emprisonné sur la base d’accusations politiques et qu’il avait été empoisonné en 2020 avec un agent neurotoxique. Le Kremlin a nié toute implication dans cet empoisonnement.
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