Parmi les violations relevées, on peut citer des exemples tels que l’irrigation interdite, l’arrosage en dehors des plages horaires autorisées, comme l’a expliqué une représentante de l’Office français de la biodiversité
Au regard de la persistance de la sécheresse en France, les vérifications concernant l’usage de l’eau, qui peut être restreint, ont abouti à la constatation d’infractions ou de manquements dans environ 7 % des cas depuis le début de l’année, comme l’indique le bilan publié par l’Office français de la biodiversité (OFB) le vendredi 18 août.
L’OFB, dans ses efforts pour assurer une gestion quantitative adéquate de l’eau sur l’ensemble du territoire national, a déjà mené près de 6 000 contrôles. Parmi ces contrôles, 90 % ont porté sur les arrêtés sécheresse émis par les préfets au niveau départemental. Cette initiative a pris forme avec plus de 1 000 contrôles effectués entre le 3 et le 10 juillet. L’OFB souligne que ces opérations de contrôle se poursuivront au moins jusqu’à l’automne, tant que les mesures restrictives liées à la sécheresse perdureront.
Un nombre important de départements concernés
En ce qui concerne les types d’infractions identifiées, une représentante de l’OFB a mentionné à l’AFP des cas d' »irrigation interdite, de dépassement des débits autorisés, d’arrosage en dehors des horaires autorisés, ainsi que des infractions liées aux piscines, entre autres ». Les individus sont passibles d’une amende de 1 500 euros, tandis que les personnes morales risquent une amende de 7 500 euros.
À la mi-août, pas moins de 78 départements étaient touchés par des restrictions d’eau, dont 40 étaient en situation de crise, le niveau d’alerte le plus élevé selon l’OFB. En cas de situation de crise, de nombreux usages de l’eau sont proscrits, tels que le remplissage des piscines, le lavage des voitures ou encore l’arrosage des terrains sportifs. Dans le secteur agricole, l’irrigation est également interdite, à l’exception des semences et des plants utilisant certains systèmes.
Au 1er août, la France avait enregistré un taux de 72 % de ses nappes phréatiques en deçà des normales saisonnières, en augmentation par rapport aux 68 % du mois précédent.
Dans l’Actualité