Sciences Po Paris saisit la justice suite à une mobilisation pro-palestinienne, dénonçant des actes à connotation antisémite

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Mobilisation pro-palestinienne à Sciences Po avec un dépassement de la “ligne rouge”, selon la ministre de l’Enseignement supérieur

Selon des membres de l’Union des étudiants juifs de France, des propos antisémites auraient été tenus lors d’un rassemblement pro-palestinien à Sciences Po Paris mardi soir.

Mercredi 13 mars, la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, exprime son inquiétude face à cet événement. Elle déclare sur franceinfo que “une ligne rouge a été franchie” et annonce des mesures prises en collaboration avec l’établissement.

Actions engagées

La ministre informe que deux actions ont été engagées suite à cet incident. Tout d’abord, une procédure disciplinaire a été ouverte à l’encontre de deux étudiants ayant empêché l’accès à un amphithéâtre à une troisième étudiante en raison de sa confession juive. De plus, une enquête interne a été lancée par la direction de Sciences Po Paris.

Tolerance zéro face à l’antisémitisme

Concernant les propos antisémites, le gouvernement a saisi le procureur de la République. La ministre souligne la nécessité de messages fermes face à de tels débordements et rappelle la tolérance zéro envers l’antisémitisme.

La ministre s’est rendue sur place aux côtés de Gabriel Attal pour discuter de mesures de cadrage à prendre pour les futurs événements à Sciences Po, afin de garantir le respect des principes républicains. Des chartes avec les associations et une feuille de route seront mises en place par le futur administrateur provisoire de l’établissement.

Saisine de la justice et réactions

Sciences Po a annoncé ce mercredi 13 mars soir avoir saisi le procureur de la République pour des faits à caractère antisémite, suite à une mobilisation pro-palestinienne qui s’est déroulée la veille dans un amphithéâtre de l’école parisienne.

Cette action a été entreprise en étroite collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, conformément à l’engagement du Premier ministre Gabriel Attal.

Réactions des autorités et politiques

Emmanuel Macron a qualifié les propos tenus d'”intolérables”. En revanche, Jean-Luc Mélenchon a minimisé l’incident, soulignant son étonnement face à la médiatisation nationale de l’affaire.

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