En visite dans une école à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) pour la rentrée scolaire ce lundi 2 septembre, Gabriel Attal, le Premier ministre démissionnaire, a été surpris par une question inhabituelle. Un élève, curieux, lui a demandé : « Est-ce que vous savez qui sera le prochain Premier ministre ? » Attal a répondu avec honnêteté : « Ma réponse est non, mais c’est une vraie question que beaucoup de Français se posent. »
L’échange a suscité l’intérêt de l’auditoire, tout comme un autre moment amusant. Gabriel Attal a demandé aux élèves de CM2 s’ils savaient qui il était. « Tu es Gabriel Attal, l’ancien Premier ministre », a répondu un élève, ce qui a provoqué un rire général. Attal, en poste à Matignon depuis près de huit mois et démissionnaire depuis 48 jours, a répondu en souriant : « Je vois que tu es bien informé de l’actualité politique. »
Pendant ce temps, Emmanuel Macron continue ses consultations à l’Elysée pour désigner le futur locataire de Matignon. Le président de la République a reçu lundi matin l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, dont le nom circule avec insistance, ainsi que d’autres figures politiques, notamment Xavier Bertrand et les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy.
Les élèves, visiblement curieux des coulisses du pouvoir, n’ont pas hésité à questionner Gabriel Attal sur sa relation avec Emmanuel Macron. « Comment est le président avec vous ? », a demandé une élève.
« On a beaucoup travaillé ensemble ces dernières années, » a répondu le Premier ministre démissionnaire, en évoquant son parcours en tant que porte-parole du gouvernement et ministre de l’Éducation nationale.
« Nos relations sont basées sur le respect, le travail, et une reconnaissance mutuelle. Ça se passe bien ! » a-t-il affirmé. Mais cette réponse n’a pas suffi à certains élèves, poussant l’une d’entre eux à aller plus loin : « Est-ce que vous êtes amis avec le président ? ». Attal, souriant, a répondu : « Oui, nous avons une relation de proximité. Je l’ai accompagné depuis longtemps, même avant qu’il ne devienne président. J’ai fait campagne pour lui, donc oui, une relation de proximité. »
Pendant ce temps, Emmanuel Macron poursuit ses consultations politiques, avec un penchant pour des candidats masculins, selon des sources proches du dossier. La décision finale n’a toutefois pas encore été prise.