Cela reste une bonne nouvelle pour les stages des élèves en lycées professionnels qui verrons ceux-ci désormais rémunérés et ce dès la rentrée 2023. Cette annonce a été faite par le président en déplacement en Charente-Maritime, qui, veut faire de l’enseignement professionnel « une cause nationale ».
Cela reste une bonne nouvelle pour l’ensemble des lycéens et plus particulièrement ceux qui fréquentent les lycées professionnels. C’est lors de son déplacement à Saintes (Charente-Maritime), que le président Emmanuel Macron en a « profité » pour annoncer que dès la rentrée 2023, les élèves issus des filières professionnelles percevrons une indemnité dès lors qu’ils effectuerons un stage.
« Il faut qu’on puisse garantir des stages de qualité. Les élèves seront d’autant plus motivés qu’une indemnité de stage progressive sera déployé (…) Cet engagement doit être valorisé par l’État », a estimé Emmanuel Macron.
D’un point de vue pratique, les élèves de CAP et de seconde se verrons verser 50 euros par semaine, 75 euros en seconde année de CAP ou de première et pour terminer 100 euros en terminale. Soit un maximum à percevoir de 1200 euros par an et par élève.
Cette rémunération est la bien venue car elle souvent été très rare
Car jusqu’à présent, et alors que ces semaines en entreprises sont obligatoires pour la formation en milieu professionnel, rares sont les rémunérations.
Pour l’heure, un boni est prévue « pour le cas où la durée de stage au sein du même organisme d’accueil est supérieure à deux mois consécutifs ». Cela dit il est plutôt rare que les élèves de l’enseignements professionnels parviennent à remplir la condition de durée » est-il écrit sur Éduscol, le portail national d’information dédié à l’accompagnement des professionnels de l’éducation.
Ainsi les élèves inscrits en CAP se doivent de réaliser 12 à 14 semaines de stage sur une période de deux ans, alors que les jeunes cherchant à valider leur baccalauréat professionnel on « l’obligation » d’en réaliser 18 à 22 et qui sont réparties sur les trois années de formation.
La forte implication de l’État, qui va investir environ « un milliard d’euros par an » en plus dans les lycées professionnels, vaut pour deux raisons. La volonté pour Emmanuel Macron de faire de l’enseignement professionnel « une cause nationale » et la deuxième valoriser un enseignement souvent un peu « boudé » alors qu’aujourd’hui la « pénurie de main d’œuvre » reste un problème majeure pour une grande partie des entreprises les incitants à former des personnes qui « au départ n’avait pas forcement » le profil. C’est un grand écart par rapport à l’avant crise sanitaire dont les « effets n’aurons pas été que sur la maladie » en elle même. Et rester à ne rien faire eut été encore plus néfaste.
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