Sainte-Soline se souviendra sans doute longtemps du samedi 25 mars 2023. A la limite de la guérilla, la manifestation à très vite tournée en un champ de bataille qui aura fait au moins 200 blessés. On compte 2 gendarmes et 3 manifestants en « Urgence absolue ». Preuve que les « échanges » ont été d’une rare violence pour une manifestation à la limite du « bucolique »

Les mégabassines de Sainte-Soline on été la scène de véritable combat entre les forces de l’ordre et d’autres part, des manifestants extrémistes venu sur place pour transformer « l’événement » en une bataille rangée où les forces en présence on fait des blessés graves des deux côtés. Les organisateurs ont parlé de « violences policières impensable et d’une grande cruauté ». On comptait parmi les manifestants pas moins de 200 blessés dont certains assez graves et très graves. 

Dans les blessés graves une quarantaine de personnes présentent des plaies profondes, impliquant des cicatrices corporelles importantes. On pouvait voir également des éclats notamment au niveau des jambes, mais également d visage dus aux grenades de désencerclement et des tirs de LBD (lanceurs de balle de défense). On comptait un peu plus d’une dizaine de blessés graves transférés à l’hôpital.

Par ailleurs, un manifestant se trouve actuellement dans le coma avec son pronostic vital engagé. Et deux autres, « à peine mieux lotis » ont leur pronostic fonctionnel engagé ». Les organisateurs nous ont fait savoir qu’ils sont abasourdis par la « violence  absolument criminelle (…) qui n’est pas s’en rappeler la répression brutale que connait actuellement le mouvement social contre la réforme des retraites.

Côté forces de l’ordre, les autorités font état d’un bilan de 37 blessés

Et comme les blessés ce compte aussi des deux côtés, la autorités ont communiqué un bilan à 18h30 sur l’état des « troupes ». D’après le procureur de la République de Niort, et bien que le « bilan » ne soit pas encore arrêté, ce n’est pas moins de 28 gendarmes qui ont été blessés, dont deux d’entre eux qui sont se trouve actuellement en urgence absolue. Ils ont été transféré en urgence à l’hôpital.

Toujours selon le préfet, sept manifestants ont été eux aussi blessés, dans le même bilan, dont trois se trouvant actuellement en « urgence absolue ». Il s’agit là du même nombre que les organisateurs. Dont quatre en « urgence relative ». Deux de nos confrères journalistes ont connu aussi des « désagréments » et ils « ont été pris en charge par les secours en urgence relative ».

Sur son compte Twitter, une de nos consœurs journaliste de Sud-Ouest a mentionné le cas d’un photojournaliste de son quotidien, « brûlé aux mains au deuxième degré et blessé à la tête », après avoir été « touché par un cocktail molotov et un jet de pierre ».

Aucune arrestation n’est à signaler, compte tenu de l’extrême violence des affrontements. Quatre véhicule de gendarmeries ont été incendiés, signale également le procureur de la République.

Cette information nous a aussi été confirmé par le parquet. Qui précise dans le même temps que onze personnes avaient été interpellées pour diverses infractions un peu avant la manifestation. Et que « six de ces gardes à vue sont toujours en cours ».

Un armada pour le moins impressionnant a été saisie ou remis volontairement lors de contrôles préventifs. Voici un inventaire non exhaustif qui comprend : « 62 couteaux, 67 boules de pétanque, sept artifices, six bidons d’essence, 12 pierres et parpaings, 13 haches/machettes, cinq matraques ou battes de baseball, 20 aérosols/bonbonnes de gaz, 69 équipements de protection et 95 outils divers, détaille le procureur, qui ajoute qu’une enquête a été ouverte du chef « d’organisation de manifestation interdite ».