Rishi Sunak et Volodymyr Zelensky se sont rencontrés à Londres

Lors de son escale à Londres Volodymyr Zelensky demande des avions, ce qui n’est pas du goût des russes et cela peut aussi provoquer un risque d’escalade

Grand allié des États-Unis, mais aussi de l’Ukraine, le Premier ministre britannique reste très ferme dans ses propos et il n’exclut pas d’envoyer des avions pour l’Ukraine. Il a par ailleurs demandé à l’armée d’envisager cette possibilité. L’ambassade russe en Grande-Bretagne à réagi presque immédiatement en annonçant qu’une “réponse” serait donné si Londres intervenait dans le conflit de cette façon, en envoyant des avions de combat à l’Ukraine.

Se dirige-t-on vers une extension de l’aide militaire à l’Ukraine avec les risques que cela comporte ? Ce n’est pas les propos du Premier ministre britannique Rishi Sunak, lorsqu’il annonce que “rien n’est exclu” dans l’aide que nous apporterons à l’Ukraine, y compris et si cela est nécessaire dans la “fourniture” d’avions de chasse comme le réclame le président ukrainien, qui laisse entrevoir le contraire.

“Nous avons été clairs depuis longtemps, sur le fait que, pour ce qui est d’apporter une aide militaire à l’Ukraine, rien n’est exclu” et des livraisons d’avions “font bien sûr partie de nos discussions”, a proclamé Rishi Sunak.

Et le Premier ministre britannique à continué dans se sens en réaffirmant son soutien militaire à l’Ukraine : “Nous en avons parlé aujourd’hui, nous l’avions fait précédemment et c’est pourquoi nous avons annoncé aujourd’hui que nous allons entraîner des membres de l’armée de l’air ukrainienne sur des plateformes aux normes de l’Otan”, a-t-il insisté, confirmant ainsi l’implication de Londres et, si nécessaire la durée de la formation des futurs pilotes ukrainiens.

Pour Zelensky plus d’aide est indispensable

Nous sommes à quelques jours du premier anniversaire de l’invasion lancée par le président russe Vladimir Poutine le 24 février 2022. Pour autant l’armée russe, qui était en difficulté,  semble reprendre du terrain et aussi un ascendant psychologique sur l’armée ukrainienne dans le Dombass et aussi l’Est ukrainien. De plus Zelensky proclame à qui veut l’entendre, que l’armée russe prépare une offensive de grande ampleur dans les semaines à venir. Hors l’envoi des chars par Londres et surtout l’Allemagne risque d’arriver trop tard.

Dans son “périple” en Europe Volodymyr Zelensky est attendu dans la soirée à Paris par les dirigeants français Emmanuel Macron et allemand Olaf Scholf. Il s’envolera ensuite pour Bruxelles pour un sommet de l’union européenne. C’est la deuxième fois que le président ukrainien se déplace à l’étranger depuis que les événements dans son pays ont fait de lui un chef de guerre, il y a bientôt un an.

Lors de sa première étape, Volodymyr Zelensky à été reçu par le Premier ministre britannique Rishi Sunak à Downing Street avant de s’adresser au Parlement britannique. Il a été accueillit en héros, ce qu’il ne revendique pas, et il a surtout insisté de manière très marqué, sur le soutien de Londres et de ses alliés. Il n’a pu s’empêcher de demander encore plus d’aide.

“Je vous demande, à vous et au monde, des mots simples mais pourtant très importants: des avions de combat pour l’Ukraine, des ailes pour la liberté”, a martelé Zelensky, avant de conclure par des remerciements “pour le thé anglais délicieux” et “d’avance pour les avions britanniques”. Le mot liberté prend ici toute sa signification. Ce mot avait par ailleurs été “cité” par un autre acteur, français de surcroit, Alain Delon, lorsque l’octogénaire visitait son ancien hôtel particulier à Paris. Cet hôtel particulier, devenu un centre culturel de l’Ukraine en France,  ou une exposition permanente met à l’honneur l’acteur français, Alain Delon et Romy Schneider y ont séjourné lorsqu’il vivait à Paris.

Attention tout de même à la réaction Russe qui ne c’est pas fait attendre via son ambassadeur à Londres

Parce que les russes suivent aussi l’actualité, l’ambassade russe en Grande-Bretagne à fait la promesse à Londres de “donner une réponse”, si la décision venait à se confirmer concernant l’envoi d’avions de combat à l’Ukraine. ce qui correspondrait à la demande de Volodymyr Zelensky qui se trouvait dans la place.

“Je voudrais rappeler aux responsables à Londres : dans un tel scénario, la moisson sanglante du prochain cycle d’escalade sera sur votre conscience, ainsi que les conséquences militaires et politiques pour le continent européen et le monde entier”, a mentionné l’ambassade, citée par les agences de presse russes.

“La Russie trouvera une réponse à toute mesure hostile”, a-t-elle ajouté.

Alors que les occidentaux montrait une certaine “retenue” dans de l’aide supplémentaire pour l’Ukraine, sous l’impulsion de l’Angleterre, de l’Allemagne et des États-Unis la guerre “semble prendre un virage à 90°” notamment si l’un de ces deux pays décide d’envoyer en Ukraine des avions de combat. Fort heureusement à aujourd’hui l’Amérique si refuse, redoutant une escalade dans le conflit.

La formation de pilote de chasse apparaît clairement comme un signe

Le chef du gouvernement conservateur britannique à réaffirmé son soutien à Volodymyr Zelensky en lui garantissant la formation des pilotes de chasse “aux normes de l’Otan”. Le but, “garantir à l’Ukraine la défense de son espace aérien pour demain”.

Par l’intermédiaire de son porte-parole Rishi Sunak reconnait qu’une demande est en cours auprès de l’armée. L’objet de cette “démarche” : étudier la possible livraison d’avions. Et d’avertir tout même qu’il s’agissait là d’une éventualité à long terme et que cela ne pouvait s’envisager à court terme”. Mais alors que faire !

Et bien, présentement, Londres va fournir d’avantage d’aide militaire avec du matériel lourd comme de l’artillerie à plus longue portée. Londres à également fait savoir qu’un renforcement des sanctions à l’encontre du secteur de la défense russe avec en particulier la production de drones. 

L’implication de Londres pour l’Europe fait “plaisir” à voir, alors qu’il n’ y a pas si longtemps que cela, en 2020,  par référendum le Royaume-Uni quittait l’Union européenne. “Welcome back”… “content de vous revoir” en français dans le texte !