Richard Ferrand nommé de justesse à la présidence du Conseil constitutionnel
Après plusieurs jours de controverses et un vote extrêmement serré, Richard Ferrand a été confirmé à la tête du Conseil constitutionnel, mercredi 19 février, sur proposition d’Emmanuel Macron. Sa nomination a été validée d’une seule voix, grâce notamment à l’abstention des députés du Rassemblement national.
Une candidature sous le feu des critiques
Dès son annonce, la candidature de l’ancien ministre et ex-président de l’Assemblée nationale a suscité de vives oppositions, tant à gauche qu’à droite. Ses détracteurs pointaient du doigt son manque de formation juridique et, surtout, sa proximité avec le chef de l’État, dont il a été un fidèle soutien depuis la création de La République en marche.
Lors de son audition devant les commissions des Lois de l’Assemblée nationale et du Sénat, Richard Ferrand a tenté de rassurer sur son indépendance : “L’indépendance d’esprit est ma nature et ma culture”, a-t-il affirmé, tout en rejetant les accusations de favoritisme.
Un vote sous tension et des suspicions de “deal” politique
Sur les 97 parlementaires ayant participé au scrutin, 39 ont voté en faveur de sa nomination et 58 contre, un score insuffisant pour bloquer sa désignation. L’abstention du Rassemblement national a été déterminante et a immédiatement suscité des soupçons d’arrangement politique.
“Qu’a négocié Marine Le Pen en échange de cette abstention ?”, a lancé Mathilde Panot, cheffe des députés LFI, dénonçant une connivence entre le RN et la macronie. De son côté, le député socialiste Arthur Delaporte a suggéré que le parti d’extrême droite cherchait à “ménager ses arrières” en vue d’une future arrivée au pouvoir.
Un dossier explosif à venir
Richard Ferrand devra rapidement se pencher sur un dossier brûlant : la possibilité pour un élu condamné à une peine d’inéligibilité de se présenter à une élection en attendant un éventuel appel. Cette question concerne directement Marine Le Pen, contre qui une peine de cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire a été requise, en attendant un verdict prévu le 31 mars.
Cette décision du Conseil constitutionnel, sous la présidence de Richard Ferrand, pourrait donc avoir des conséquences majeures sur l’avenir politique de la cheffe du Rassemblement national.
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