Carla Bruni-Sarkozy, l’épouse de Nicolas Sarkozy, a été convoquée ce mardi 9 juillet devant un juge dans le cadre de l’affaire Takieddine pour une éventuelle mise en examen. Selon les informations de H24 MEDIA, elle est soupçonnée de « recel de subornation de témoin » et « d’association de malfaiteurs en vue de préparer des délits d’escroquerie au jugement et de corruption d’agents publics étrangers »
Bien que peu probable, il est possible que Carla Bruni soit placée sous le statut de « témoin assisté ». Cette convocation s’inscrit dans la continuité de son audition libre du 2 mai dernier.
L’affaire remonte à 2020 avec l’opération de communication nommée « Sauver Sarko », impliquant une douzaine de protagonistes. Cette opération visait à obtenir de Ziad Takieddine qu’il rétracte ses accusations contre Nicolas Sarkozy concernant le financement libyen. Takieddine aurait dû recevoir plus de 600 000 euros en échange de sa rétractation, communiquée via les médias et un document officiel.
Parmi les principaux acteurs de cette opération figure Mimi Marchand, proche de Carla Bruni et influente dans la presse people. La justice a découvert des indices suggérant la participation de Carla Bruni à cette opération.
Michèle (Mimi) Marchand avait justifié ses fréquentes visites au domicile de Nicolas Sarkozy en affirmant qu’elle rendait visite à son amie, Carla Bruni-Sarkozy. Cependant, les investigations ont révélé que Carla Bruni avait supprimé tous ses messages échangés avec Marchand en juin 2021, date de la mise en examen de cette dernière.
Le juge pense également que Carla Bruni aurait utilisé une ligne téléphonique secrète pour recevoir des messages de Mimi Marchand sur l’évolution de l’opération.