Après une brève trêve dans le conflit entre Israël et le Hamas, entré dans son 57e jour le samedi 2 décembre, les hostilités ont rapidement repris. Les forces israéliennes ont rapporté avoir frappé “plus de 400 cibles” dans la bande de Gaza depuis vendredi matin, dont 50 dans la région de Khan Younès. Cette ville du sud de Gaza a été le théâtre d’intenses bombardements.

Israël a désormais ciblé le sud de la bande de Gaza, affirmant que les hauts dirigeants du Hamas se trouvent dans cette région. Cette stratégie, bien que risquée sur les plans militaire et humanitaire, a été adoptée par Israël pour atteindre ses objectifs, y compris la destruction du mouvement islamiste palestinien.

La France se positionne par la voie de son Président

La France a également exprimé ses préoccupations, avec le président Emmanuel Macron mettant en garde Israël contre la “destruction totale du Hamas”. Il a souligné que cette approche prolongerait la guerre pendant une décennie. La situation reste tendue, avec plus de 400 frappes israéliennes signalées depuis la fin de la trêve.

Les pertes humaines du côté palestinien sont tragiquement élevées, avec 240 personnes tuées et 650 autres blessées depuis la fin de la trêve. Cette escalade porte le bilan total à plus de 15 000 morts dans la bande de Gaza, dont plus de 6 150 étaient des mineurs.

Les forces du Hamas et du Jihad islamique ont réagi en tirant des “barrages de roquettes” vers des localités israéliennes proches de la bande de Gaza. Plus de 250 roquettes ont été lancées depuis vendredi matin, sans qu’aucune victime ne soit signalée du côté israélien.

Les négociations pour une nouvelle trêve ont été difficiles, les négociateurs israéliens retournant en Israël en raison d’un dialogue “dans l’impasse”. Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé la réception de camions d’aide via le terminal égyptien de Rafah, les premiers depuis la fin de la trêve.

Emmanuel Macron a adopté une position offensive, interrogeant ouvertement l’objectif d’Israël et mettant en garde contre une guerre prolongée. Des manifestations de soutien au peuple palestinien ont eu lieu dans le monde, dont à Paris, où des milliers de manifestants ont réclamé un “cessez-le-feu permanent” et dénoncé un prétendu “génocide” des Palestiniens.