Joe Biden a annoncé ce dimanche 21 juillet qu’il se retirait de la course présidentielle américaine, laissant son poste de président d’ici quelques mois. Cette décision, prise en raison des incertitudes concernant sa santé et sa capacité à poursuivre son mandat, a suscité de nombreuses réactions internationales
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a exprimé son respect pour cette décision : « Joe Biden a pris cette décision dans l’intérêt du peuple américain, comme il l’a toujours fait au cours de sa remarquable carrière. »
De son côté, le chancelier allemand Olaf Scholz a souligné les accomplissements du président américain, estimant que « sa décision de se retirer mérite le respect ». Selon Scholz, Biden a largement contribué au bien-être de son pays, de l’Europe et du monde.
Un hommage à un leader courageux
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a salué le courage de Biden : « Ses décisions difficiles ont renforcé la sécurité de la Pologne, de l’Amérique et du monde entier, et ont fortifié la démocratie. » Il a ajouté que la décision finale de Biden était probablement la plus difficile de sa carrière.
Le président espagnol Pedro Sanchez a également exprimé son admiration pour le président sortant : « C’est un geste noble de la part d’un grand président, qui a toujours lutté pour la démocratie et la liberté. »
Israël loue le soutien indéfectible de Biden
Le président israélien Isaac Herzog a remercié Joe Biden pour son « soutien indéfectible au peuple israélien ». Il a souligné que Biden, en tant que premier président américain à se rendre en Israël en période de guerre, est un symbole de la relation solide entre les deux nations.
Biden a choisi de se retirer tard dans la campagne, à un mois de la convention qui aurait officialisé sa candidature. Dans son communiqué, il a exprimé que se retirer était dans l’intérêt du pays et de son parti, tout en soutenant sa vice-présidente Kamala Harris comme candidate de remplacement.
Les doutes concernant la capacité de Biden à mener la campagne, exacerbés par une performance médiocre lors d’un débat contre Donald Trump le 27 juin, avaient contribué à la décision finale.