Les RER NG, qui remplaceront le matériel roulant vieillissant des lignes D et E de la région Île-de-France, sont actuellement soumis à une série de tests depuis plusieurs mois.
Ces nouvelles rames, qui représentent un bond en avant technologique, vont bientôt offrir une expérience améliorée aux usagers du RER D et E. Cependant, avant de permettre aux passagers de les emprunter, la SNCF a entrepris, dès le mois d’avril, une batterie de tests entre la gare de Lyon et Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne.
« Ces tests visent à évaluer l’ensemble des travaux d’adaptation réalisés sur cette infrastructure ferroviaire existante. Nous vérifions leur adéquation avec les besoins spécifiques du RER NG et leur capacité à exploiter pleinement ses performances », explique Jean-Marc Aracil, directeur du projet RER NG sur la ligne D, lors d’une entrevue accordée a nos confrères de BFM Paris-Ile-de-France.
Ces tests représentent une étape cruciale dans le processus de mise en service des nouveaux trains. Ils permettent de s’assurer de la fiabilité et de l’efficacité des RER NG, ainsi que de leur compatibilité avec l’infrastructure ferroviaire existante. Une fois ces tests achevés avec succès, les RER NG pourront être pleinement exploités, offrant ainsi aux voyageurs une expérience de transport améliorée et plus moderne sur les lignes D et E de la région Île-de-France.
Un investissement pour la modernité, la régularité et le confort
La SNCF procède actuellement à la vérification des procédures qui seront mises en place dans chaque gare pour les nouveaux trains. Ces vérifications incluent des opérations de base telles que l’ouverture des portes du bon côté de la rame et le déploiement du marchepied en fonction de la hauteur du quai.
Ces nouvelles rames présentent plusieurs avantages, tels que la climatisation, des ports USB, davantage de portes et un système de diagnostic automatique en cas de panne. Chaque rame représente un investissement de 15 millions d’euros pour Île-de-France Mobilités, ce qui totalise un montant de quatre milliards d’euros pour le renouvellement de ce matériel roulant.
À terme, 255 rames de ce type circuleront progressivement sur le réseau francilien. Laurent Probst, directeur général d’Île-de-France Mobilités, affirme que l’objectif pour les lignes D et E est d’atteindre une régularité équivalente à celle du métro, grâce à ces nouveaux trains semi-automatisés et extrêmement fiables.
Les premières rames seront mises en service sur la ligne E d’ici septembre, tandis que celles du RER D sont prévues pour le printemps 2024.
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