Recherche du sous-marin Titan : entre urgence et profondeur, rien de simple dans une zone très compliquée d’accès

C’est une situation préoccupante qui se déroule en plein océan Atlantique depuis dimanche. Le sous-marin Titan, transportant cinq personnes, a disparu des radars. Il se dirigeait vers l’épave du célèbre Titanic, située à 4000 mètres de profondeur. Les opérations de secours s’organisent, mais elles s’annoncent délicates.

L’entreprise OceanGate Expeditions, qui propose des prestations touristiques liées à l’exploration sous-marine, est soutenue dans ses efforts de sauvetage par les garde-côtes américains et canadiens. Tous travaillent maintenant contre la montre pour porter assistance aux explorateurs disparus.

Le submersible dispose de réserves d’oxygène qui lui permettent d’être “autonome” pendant une période allant de 70 à 96 heures après sa mise à l’eau. En fonction des circonstances, les cinq personnes disparues pourraient donc manquer d’air dès mercredi à 11 heures (heure de Paris) et au plus tard jeudi en début d’après-midi. Le facteur temps est crucial, sauf si le sous-marin a réussi à remonter à la surface.

La situation reste tendue et la communauté internationale est en attente des développements concernant cette opération de secours complexe.

Une course contre la montre est en cours pour porter secours aux explorateurs disparus. OceanGate bénéficie du soutien des garde-côtes américains et canadiens, qui sont tous engagés dans cette mission urgente.

En cas d’urgence, le sous-marin dispose de réserves d’oxygène permettant une autonomie de 70 à 96 heures après sa mise à l’eau. Selon différents scénarios, les cinq personnes disparues pourraient manquer d’air dès mercredi à 11 heures (heure de Paris) ou au plus tard jeudi en début d’après-midi. Le temps joue un rôle crucial, sauf si le sous-marin a réussi à remonter à la surface.

Les autorités ont mobilisé des ressources humaines et matérielles pour retrouver le sous-marin Titan. Deux avions militaires, un C-130 américain et un P8 canadien, effectuent des survols de la zone de recherche, située à 1400 kilomètres des côtes nord-américaines dans l’océan Atlantique. Les recherches aériennes n’ont pas donné de résultats pendant la journée de lundi, mais elles devraient être intensifiées ce mardi.

Un sous-marin et des bouées sonar ont également été déployés lundi. Ces bouées permettent de surveiller l’activité jusqu’à une profondeur de 3950 mètres, environ la même profondeur que celle où se trouve l’épave du Titanic. En combinant les moyens aériens et nautiques, les secours peuvent surveiller la surface et les profondeurs.

La zone de recherche est isolée et représente un défi, mais les autorités mettent tous les moyens disponibles pour localiser le sous-marin et secourir les personnes à bord, selon les déclarations du contre-amiral américain John Mauger.

Outre la distance, la profondeur constitue également un défi. Alistair Greig, professeur d’ingénierie marine au University College London, estime qu’il y a deux scénarios possibles. Soit le sous-marin a rencontré un problème d’électricité ou de communication et est remonté à la surface en attendant d’être retrouvé, soit la coque a été compromise et l’appareil a entamé une descente jusqu’au fond de l’océan. Dans ce cas, très peu de vaisseaux de secours peuvent atteindre une telle profondeur.

Ce mardi, les autorités et OceanGate Expeditions devraient renforcer les moyens déployés. En plus d’un soutien aérien supplémentaire, les frégates commerciales à proximité devraient également être mises à contribution.