L’enquête sur la disparition du petit Émile se poursuit avec un important travail de vérifications de données, les enquêteurs ne privilégiant ni n’excluant aucune piste à ce stade.
La deuxième phase de l’enquête vient d’être ouverte, accompagnée de l’analyse des données collectées récemment. Les opérations continuent près du Haut-Vernet dans les heures à venir.
Selon une source H24 proche de l’affaire, une trentaine de personnes ont déjà été interrogées, et les auditions ainsi que les autres opérations se poursuivront au cours des prochains jours dans le hameau, toujours fermé au public.
Toutes les hypothèses sont prises en comptes
Aucune hypothèse n’est privilégiée ou écartée pour le moment, comme l’a indiqué le procureur de la République lors d’une conférence de presse. Différentes possibilités sont envisagées, qu’il s’agisse d’un accident, d’une intervention criminelle impliquant un tiers (enlèvement, accident, piste familiale) ou même d’une intervention animale, comme un enlèvement par un oiseau.
Les enquêteurs disposent de peu de vidéosurveillance, car bien que le hameau du Haut-Vernet en soit dépourvu, les caméras situées sur les routes environnantes sont principalement destinées à la surveillance routière.
Parallèlement, cette nouvelle phase de l’enquête consiste à analyser une grande quantité de données recueillies au cours des cinq derniers jours, notamment les données téléphoniques, qui seront recoupées avec les déplacements des riverains ainsi qu’avec les 1500 messages laissés sur la ligne d’appel dédiée.
L’objectif des enquêteurs est de ne négliger aucune piste. Jusqu’à présent, les 30 maisons du hameau ont été fouillées, les 25 habitants interrogés et tous les véhicules inspectés. Au total, une zone de 97 hectares, comprenant des champs, des bois et des terrains escarpés, a été ratissée.
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