Lors d’une interview diffusée sur France 2, marquant son retour médiatique, le député du Nord a abordé sa condamnation pour violences conjugales, soulignant que « ce geste ne doit pas être banalisé ou minimisé ». Adrien Quatennens, membre de La France insoumise, a exprimé des regrets concernant le fait d’avoir « levé la main » sur son épouse à l’époque, Céline Quatennens, alors en instance de divorce.
Il a également reconnu avoir fait usage de mots mal choisis lors de sa défense après sa condamnation en novembre 2023 à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Dans une tentative de contre-offensive médiatique, il avait dénoncé un « lynchage médiatique » et avait décrit sa relation avec son épouse comme « difficile mais pas violente depuis environ deux ans ». Cette interview avait suscité des tensions au sein de La France insoumise, conduisant à la suspension du député pour quatre mois.
Adrien Quatennens a ensuite été réintégré par LFI, sous condition de suivre un « stage de sensibilisation aux violences intrafamiliales ». Il a souligné sur France 2 l’importance de reconnaître et de combattre les mécanismes sexistes intériorisés pour lutter contre les violences conjugales. Malgré sa condamnation, il estime pouvoir reprendre son engagement politique et affirme que « on peut commettre des erreurs et s’améliorer ».
Le député a repris ses fonctions à l’Assemblée nationale en janvier en tant que député non-inscrit, participant activement aux débats sur la réforme des retraites. Sa réintégration au sein de La France insoumise a été votée en avril par les députés du groupe, après qu’Adrien Quatennens ait exprimé des regrets concernant ses prises de parole médiatiques post-condamnation.
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