COP28 à Dubaï : Poursuite des Négociations au-Delà du Terme Prévu
L’objectif de clôture reporté en raison de désaccords sur les énergies fossiles
La 28e conférence internationale sur le climat à Dubaï, prévue initialement pour se conclure ce mardi 12 décembre, ne respectera pas l’heure fixée par le président émirati, Sultan Al Jaber. Les négociations sur les énergies fossiles, confrontées aux oppositions des pays exportateurs de pétrole, prolongent le sommet.
Résistance aux Propositions Actuelles
Le dernier projet d’accord présenté par le Sultan Al Jaber, consistant en 21 pages, est critiqué par l’Union européenne, les États-Unis, les petits États insulaires et de nombreux pays sud-américains. Jugé trop faible pour répondre à la crise climatique, ce projet ne fixe plus d’objectif commun contraignant pour la « sortie » du pétrole, du gaz et du charbon, contrairement aux versions antérieures.
Tensions au Sein des Négociations
La résistance des pays producteurs d’hydrocarbures, menée par l’OPEP et l’Arabie saoudite, entrave la formulation d’un accord visant la réduction des énergies fossiles. Les négociateurs, fatigués et usés par des nuits sans sommeil, cherchent à rendre le texte plus contraignant dans l’espoir d’un nouveau projet d’accord dans la journée.
Perspectives Incertaines
L’espoir d’adopter un accord historique appelant à la sortie des énergies fossiles semble désormais improbable. La prolongation des négociations constitue une mauvaise nouvelle pour les délégations épuisées et pour celles aux moyens limités. Malgré les difficultés, certains représentants expriment leur volonté de rester jusqu’à la conclusion des négociations.
Défis à Surmonter
Le projet actuel est critiqué comme étant « insuffisant » par l’Union européenne, tandis que les États-Unis appellent à son renforcement substantiel. Des ONG et des experts dénoncent un projet qui ressemble à une « liste de courses » ou un « menu à la carte », mettant sur un pied d’égalité diverses options énergétiques.
Attentes en Suspens
Les regards sont tournés vers la Chine et les États-Unis, les deux principaux émetteurs de gaz à effet de serre, pour définir les orientations futures. Les progrès sur les objectifs énergétiques restent tributaires des développements parallèles des textes sur l’adaptation aux conséquences du réchauffement climatique et sur l’aide financière aux pays en développement.
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