Produits transformés : des origines inconnues pour plus de deux tiers des ingrédients des plats préparés, d’après l’UFC-Que Choisir

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Une étude publiée ce jeudi par l’UFC-Que Choisir révèle que près de 70% des aliments transformés ne comportent aucune mention sur leur origine, dénonçant ainsi l’opacité entretenue par les industriels. L’association de consommateurs demande instamment que l’indication d’origine, prévue par le gouvernement, devienne obligatoire plutôt qu’optionnelle

L’étude souligne également qu’il reste encore beaucoup à faire en matière de traçabilité des aliments. En effet, l’origine de 69% des ingrédients contenus dans les produits transformés demeure obscure, selon les conclusions de l’UFC-Que Choisir.

Les produits à base de légumes et de céréales se distinguent particulièrement par leur manque de transparence, avec une absence ou une ambiguïté concernant leur provenance dans 84% des cas. La volaille arrive ensuite en deuxième position, avec 64% de produits dépourvus de mention d’origine claire. Viennent ensuite le porc (38%) et le bœuf (32%).

Alors que le gouvernement envisage d’introduire un indicateur sur l’origine des aliments transformés à partir du mois de mai, l’UFC-Que Choisir insiste sur la nécessité que cette indication soit obligatoire sur les emballages, et non facultative comme cela est envisagé actuellement. Selon l’association, le gouvernement doit agir de manière contraignante envers les industriels, car il reste beaucoup à faire dans ce domaine.

L’UFC-Que Choisir met en garde sur le futur affichage volontaire qui sera “sans effet”

Selon l’UFC-Que Choisir, l’opacité persistante sur l’origine des ingrédients dans les produits alimentaires n’est pas le résultat d’une variabilité naturelle des sources d’approvisionnement, mais plutôt des politiques d’approvisionnement propres à chaque marque. Dans cette optique, l’association affirme que le futur affichage “Origine-info”, proposé par Olivia Grégoire, ministre en charge du dossier, ne sera pas efficace s’il demeure facultatif. Elle demande donc instamment à la ministre de rendre obligatoire cet affichage, conformément au règlement européen sur l’étiquetage des aliments, et de le placer de manière visible sur les emballages alimentaires, afin d’aider les consommateurs à comparer les produits en toute connaissance de cause.

Pour mener à bien son étude, l’UFC-Que Choisir a examiné les mentions présentes sur les emballages de 243 aliments transformés de grandes marques, couramment disponibles en magasin. Cet échantillon comprenait des conserves, des plats préparés, des salades sandwich, du jambon, des charcuteries, et représentait un total de 484 principaux ingrédients carnés (bœuf, porc, volaille) et végétaux (céréales et légumes).

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