Féminicide de Chahinez Daoud : Mounir Boutaa condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
Un acte de violence extrême qui marque l’opinion publique
Le 4 mai 2021, Mounir Boutaa, âgé de 48 ans, a assassiné son épouse Chahinez Daoud, âgée de 31 ans, en lui tirant deux balles dans les cuisses avant de l’asperger d’essence et de l’incendier devant leur domicile à Mérignac, près de Bordeaux. Cet acte de violence extrême a profondément choqué la société. Lors de son procès, la cour d’assises de la Gironde a condamné l’accusé à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans, conformément aux réquisitions du ministère public.
Une défense fondée sur des troubles psychologiques et une souffrance personnelle
Durant les débats, Mounir Boutaa a exprimé ses regrets et affirmé qu’il n’avait pas eu l’intention de tuer Chahinez, mais de lui faire “la peur de sa vie”, se justifiant par des soupçons d’infidélité, bien que l’enquête n’ait trouvé aucune preuve de ses accusations. Son comportement a été décrit comme paranoïaque et manipulatoire, dénué d’empathie. Selon les experts psychiatriques, son discernement était altéré, bien que cela n’ait pas conduit à une réduction de peine, la cour ayant estimé que sa “dangerosité criminologique” justifiait une peine maximale.
Les défaillances du système de protection des victimes
Les proches de la victime ont témoigné des violences et du contrôle constant qu’exerçait Mounir Boutaa sur Chahinez, qui vivait dans la peur, et ont souligné qu’elle avait déposé plainte un mois et demi avant son assassinat pour tenter de se protéger. Toutefois, cette plainte a été mal enregistrée par un policier condamné pour violences conjugales, soulignant des défaillances dans le système de protection des victimes. Ce féminicide a ravivé les débats sur la nécessité de mieux protéger les femmes contre les violences conjugales. Des militantes féministes ont manifesté tout au long du procès, et la famille de la victime a engagé une procédure contre l’État pour ces défaillances.
Un féminicide emblématique des violences conjugales
Mounir Boutaa a été décrit par l’avocat de la famille de Chahinez Daoud comme une “figure emblématique” des auteurs de féminicides, tandis que la défense a insisté sur son état de souffrance, cherchant à humaniser l’accusé malgré la gravité de son acte. La cour a rappelé que ce drame, marqué par une violence inouïe, restera gravé dans la mémoire collective.
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