Mehdi Nemmouche condamné à perpétuité : un verdict sans appel
Une condamnation à la hauteur des réquisitions
Après cinq semaines d’audience devant la cour d’assises spéciale de Paris, Mehdi Nemmouche a été condamné, vendredi 21 mars, à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Ce verdict, conforme aux réquisitions du parquet antiterroriste, sanctionne son implication dans la séquestration et les actes de torture infligés à sept otages occidentaux en Syrie.
Avant de se retirer pour délibérer, la cour a entendu une dernière déclaration de l’accusé : “J’ai été un terroriste et je ne m’en excuserai jamais”, a-t-il affirmé, rejetant toute responsabilité dans la détention des otages. Pourtant, plusieurs ex-otages, dont les journalistes français Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, ont reconnu sa voix et son comportement, confirmant qu’il faisait bien partie de leurs geôliers. Certains d’entre eux ont témoigné avec émotion à la barre, décrivant un homme violent, méprisant et totalement dénué d’empathie, ce qui a renforcé les accusations portées contre lui.
Dès l’ouverture du procès, Mehdi Nemmouche a tenté de nier son rôle dans la captivité des otages, se présentant uniquement comme un soldat du groupe jihadiste État islamique, engagé sur le front contre le régime de Bachar al-Assad. Mais les éléments réunis par l’enquête et les témoignages des survivants ont permis d’établir son implication directe dans la gestion et la maltraitance des détenus, révélant l’ampleur des sévices subis par les otages entre 2013 et 2014.
Un procès marquant dans la lutte contre le terrorisme
Mehdi Nemmouche, déjà condamné en 2019 à la perpétuité pour l’attentat du Musée juif de Bruxelles, comparaissait aux côtés de plusieurs autres accusés. Abdelmalek Tanem a écopé de 22 ans de prison, tandis que le Syrien Kais Al Abdallah a été condamné à 20 ans de réclusion. Deux autres accusés, jugés par défaut car présumés morts, ont été condamnés à perpétuité : Oussama Atar, cerveau des attentats du 13-Novembre, et Salim Benghalem, l’un des chefs des geôliers de Daesh.
Le parquet antiterroriste avait insisté sur la nécessité d’une peine exemplaire, estimant que Mehdi Nemmouche représentait toujours une menace et qualifiant l’accusé de “jihadiste le plus dangereux incarcéré en France”. Le verdict prononcé ce 21 mars vise ainsi à assurer une protection durable de la société face à un individu qui n’a exprimé aucun regret et dont l’idéologie meurtrière demeure intacte.
À l’issue du verdict, Mehdi Nemmouche est resté impassible, comme il l’avait été tout au long du procès. Pour les victimes et leurs familles, cette décision représente un pas essentiel dans la reconnaissance des crimes commis par Daesh et dans la quête de justice pour les otages de l’État islamique. Ce procès marque également un jalon important dans la lutte contre le terrorisme, rappelant l’importance de poursuivre et de condamner les responsables des atrocités commises par les groupes jihadistes.
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