Procès d’Amandine : une mère silencieuse face aux photos accablantes d’un drame familial
Deuxième jour du procès devant la cour d’assises de l’Hérault : une adolescente de 13 ans, morte de faim en 2020, au cœur des débats
Ce mardi 21 janvier, Sandrine P., 54 ans, mère d’Amandine, a une nouvelle fois nié toute responsabilité dans la mort de sa fille, décédée à l’âge de 13 ans dans des conditions atroces. Affamée et martyrisée dans la maison familiale de Montblanc, près de Béziers, l’adolescente ne pesait plus que 28 kg pour 1,55 mètre lorsqu’elle a succombé à un arrêt cardiaque le 6 août 2020.
Sandrine P., jugée pour des “actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner”, encourt la réclusion à perpétuité. Placée en détention provisoire depuis 2021, elle continue de clamer que sa fille se serait elle-même privée de nourriture.
Des images insoutenables au cœur des débats
Lors de l’audience, le président de la cour d’assises, Éric Emmanuelidis, a confronté Sandrine P. à des photos glaçantes. La première image, datant de la rentrée 2019, montre Amandine avec un “joli visage, bien que sans grand sourire”. Puis, le magistrat fait apparaître des clichés de l’adolescente le jour de sa mort : un corps étendu au sol, émacié, couvert d’hématomes.
Le visage tuméfié de l’adolescente s’affiche en gros plan : joues creusées, orbites enfoncées, cheveux arrachés, dents cassées. “Qu’est-ce que vous lui avez fait ?”, interroge le président. Sandrine P. reste silencieuse, le regard figé.
“Elle s’est privée de manger elle-même”, avance-t-elle timidement. “Et elle s’est aussi cassé les dents volontairement ?”, rétorque le juge. Mais aucune réponse ne vient.
Le témoignage poignant d’une sœur aînée
Appelée à la barre, Cassandra, 28 ans, demi-sœur d’Amandine, décrit leur enfance comme un “enfer sur terre”. Elle affirme avoir subi des privations de nourriture et des violences avant qu’Amandine ne devienne la principale victime.
Après le décès de la jeune fille, “on aurait dit qu’il n’y avait jamais eu d’Amandine dans cette maison”, confie Cassandra. Ce témoignage renforce l’image d’un foyer où la violence et les sévices étaient monnaie courante.
Une famille en apparence ordinaire
Sandrine P., mère de huit enfants issus de trois unions, vivait avec son compagnon de l’époque, âgé de 49 ans, dirigeant d’un centre de contrôle technique. Ensemble, ils avaient acheté une maison dans l’Hérault, donnant l’apparence d’une famille ordinaire.
Pourtant, le procès cherche à comprendre leur rôle respectif dans ce drame. Sandrine P. est accusée d’avoir affamé sa fille, tandis que son compagnon est jugé pour avoir fermé les yeux sur les violences. Il encourt une peine de 30 ans de prison.
Un verdict attendu
Les jurés tenteront cette semaine de percer la psychologie de la mère et de déterminer les responsabilités exactes dans ce drame familial. Le verdict est attendu ce vendredi 24 janvier.
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