Procédure judiciaire engagée contre Assa Traoré, sœur d’Adama Traoré, suite à la marche en sa mémoire ; son frère Youssouf interpellé pour “violences” envers les forces de l’ordre

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Malgré l’interdiction de la marche commémorative en mémoire d’Adama Traoré, décédé lors de son arrestation par la police en 2016, prévue initialement dans le Val-d’Oise et délocalisée à Paris, un rassemblement a eu lieu dans la capitale samedi.

Plus de 2000 personnes rassemblées à Paris en hommage à Adama Traoré, malgré l’interdiction

Plus de 2000 personnes se sont rassemblées à Paris samedi après-midi pour rendre hommage à Adama Traoré, malgré l’interdiction émise par la préfecture de police. Cet événement survient alors que des “marches citoyennes” contre les violences policières se déroulent également dans plusieurs autres villes de France, exprimant un sentiment de deuil et de colère.

Assa Traoré prend la parole lors du rassemblement à Paris

Assa Traoré, sœur d’Adama Traoré et figure emblématique de la lutte contre les violences policières, a pris la parole lors du rassemblement à Paris. Malgré un important dispositif des forces de l’ordre, elle s’est adressée à la foule depuis un banc de la place de la République, en présence de plusieurs élus de La France insoumise. Elle a dénoncé les violences policières et exprimé sa frustration face à l’interdiction de la marche initialement prévue dans le Val-d’Oise.

Quelques incidents lors de la dispersion du rassemblement

Après la demande des forces de l’ordre de se disperser, quelques bousculades ont eu lieu lors du rassemblement à Paris. Les manifestants ont scandé des slogans tels que “Justice pour Nahel”. Des verbalisations ont été effectuées par les autorités. Cependant, le cortège s’est ensuite formé et s’est dirigé calmement vers le boulevard Magenta.

Interdiction justifiée par la préfecture de police pour des raisons de troubles à l’ordre public

Dans un arrêté publié le matin même, la préfecture de police a justifié l’interdiction du rassemblement non déclaré en évoquant les risques de troubles à l’ordre public. L’arrêté rappelle également le contexte tendu et les violences urbaines survenues durant les cinq nuits précédentes, consécutives au décès de Nahel M., un jeune de 17 ans tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre le 27 juin.

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